Le récent emprisonnement du coordonnateur de Jeunesse Patriotique du Sénégal pour des accusations multiples, dont association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, suscite une onde de choc au sein du système judiciaire du pays. L’inculpation inclut aussi offense au chef de l’État et atteinte à l’autorité judiciaire, outrage à magistrat, ainsi que des actes pouvant affecter la sécurité publique ou causer de graves troubles politiques.
Face à cette situation, les greffiers ont lancé une grève afin de manifester leur soutien. Cependant, le prévenu lui-même, par le biais de son avocat Me Tanor Diémé, a exhorté à la cessation du mouvement de grève, craignant un engorgement de dossiers judiciaires et ses répercussions sur les autres détenus, comme le rapporte le quotidien L’As.
En parallèle, Abdoulaye Mboup de l’UNTJ, arrêté pour outrage à un magistrat durant le soutien à son compagnon d’incarcération, a été relâché après une garde à vue de plusieurs jours. Ces événements agitent le milieu judiciaire sénégalais et soulèvent des questions sur la solidarité et les limites dans les actions de soutien professionnel.