« Le conseil constitutionnel est-il en phase de bravade contre le président de la république? », (Soukeyna Fall)

Avant de faire entrisme dans le vif du sujet , je voudrais profiter ,du mois béni de Ramadan et de Carême, pour formuler mes meilleurs vœux de paix, de prospérité et de stabilité pour le Sénégal d’abord ,notre contenant, notre terre natale, ensuite pour tous les sénégalais.

Entendre certains dire, que la loi ou les élections, n’ont rien à voir avec le Ramadan ,nous montre que beaucoup de nos lois constitutionnelles nous sont méconnues.

Notre Constitution ne reflète que notre constitution ou corps constitué, en tant que peuple et Nation ,avec ses croyances cultuelles et culturelles , pour une excellence d’émergence économique , sociale et environnementales durables . Notre commune volonté de vie commune , s’articule autour de ce respect , avec ses exigences d’équilibre. La laïcité ne signifie pas l’absence de religion. L’inviolabilité de la liberté de Culte n’est pas à occulter, c’est un droit consacré et sacré ,acté dans notre Constitution, depuis l’avant goût de son préambule.

Une Constitution qui ne respecte pas les aspirations profondes de son Peuple , n’en est pas une ! La Charte est fondamentale au sens unique du respect de nos fondamentaux en tant que peuple. Les lois sont là , pour faciliter cet état d’être mais surtout de bien-être ! Tel peuple autorise la polygamie, tel autre peuple accepte les mariages « contre-nature » etc ..etc..Nous n’avons pas tout en ressemblance ni avec la France, ni avec les États-Unis ni avec tout autre pays. Nous avons nos réalités et nos états d’être spécifiques, avec des villes religieuses ou bases capitales, d’identité , de nos confréries.

RAMADAN ET CAMPAGNE ÉLECTORALE SONT INCOMPATIBLES !

Les exigences d’une bonne campagne électorale ,sont incompatibles avec l’exigence d’une bonne existence en période de Ramadan. La privation de nourriture et de boissons seulement, ne fait pas le jeûne spirituel.
Le pacte de stabilité et de sacralité , dans nos traditions de quotidienneté ,durant ce mois, sont à respecter. C’est un mois de recueillement et de bénédictions pour chaque sénégalais et pour un Sénégal de Paix et prospérité ,que Rien ne devait permettre de rompre ,sous aucun prétexte .Interrompre ou perturber une personne ou un peuple en période de prières , ne se fait pas, c’est à bannir !

Avant l’Etat, il y a la Nation. Nous sommes toujours un Etat-Nation.
C’est en étant, respectueux de nos croyances, que le Président Senghor , interdisait le folklore des tam-tam et similaires en période d’hivernage. Un calendrier républicain dans son origine respecte les saisons de la vie de Brumaire à Fructidor. Le mois de Ramadan ou de carême n’a pas à payer la note des manquements (et de leurs conséquences) qui découlent d’une mauvaise application de la loi électorale sur les critères d’éligibilité.

DANS LA MAISON DE LA PATRIE

Que se passe-t-il dans la Grande Maison de la Patrie ?

Quel désordre !
Quel désastre!
C’est la stupéfaction totale ! Une grande faction de rongeurs.
Une grande invasion de rongeurs en immixtion !
Une invasion dont la capacité complexe d’immersion et de subversions comme diversion, nous laisse perplexe . De l’embuscade en cascades !C’est pire qu’une mascarade de mauvais goût. La Voix se fait rare, la voie se cherche !
L’association des rongeurs, en mode « rats de la trahison  » ou souris « dianakhe Badio « ,non contents de traverser allègrement les grilles du palais, cherchent maintenant au mieux,à s’asseoir par moment sur le fauteuil présidentiel, au pire à le détruire ou à vouloir le réduire, par la pression, à sa plus simple expression. Les souris eux, dansent à cadence accélérée et orientent leur dévolu sur un grand canapé providentiel de sept places , pour mieux impacter sur l’aisance de leurs assises.

Dans ce désordre de salon, malheureusement,
le Costume Présidentiel, dans son constituant, se voit victime de lynchage et de déchiquetage. Dans la maison de la patrie, le Père pacifiste à l’extrême, continue de croire que les rats comme les souris Badio » n’en veulent ni à son fauteuil ni à son costume.

Certaines maisons (de partis )environnantes , dans une logique d’inquiétudes à grandes amplitudes ,font tout pour contrer la propagation et l’occupation des « rats et souris Badio « .
La bonne question c’est: comment faire pour dératiser la grande maison de la patrie ?
Le grand pâtre de la patrie ,doit agir vite, pour éviter que les rongeurs n’élargissent davantage le territoire leur maillage .

DANS TOUTE CIRCULATION ,IL Y A DES PANNEAUX DE SIGNALISATIONS À RESPECTER MALGRÉ LE DEGRÉ D’EMPRESSEMENT OU D’ENTÊTEMENT !

Dans l’autoroute de nos institutions ,que dire quand des robes rouges violent le feu rouge ??

Entre abus et habits de substitution, que chaque institution sache raison garder! La Constitution du Sénégal, n’a pas à être violée par ceux-là qui sont censés la protéger. La confusion entre Décret et Décision ne fait pas honneur au Conseil constitutionnel.

L’immunité peut exister mais l’impunité, ne doit être autorisée ,à personne. Malheureusement, certains pugilats visibles ou invisibles ,sont difficilement prévisibles . Aucun postulat ne doit être écarté. Quels que soient les titres , rangs, grades et qualités , n’oublions pas ,la complexité de la Nature humaine. L’hypocrisie trouve sa nourriture même en période de crise ! La tortuosité et la déloyauté agissent généralement par surprise et savent dérouter leur monde !

Face au déroulé de la réalité ,certains à tort ou à raison ,se demandent si la clé de voûte des institutions n’est pas envoûtée ? Le laisser-faire actuel , peut faire mal au cœur à tout républicain.

L’entrée en matière du Conseil Constitutionnel, depuis janvier ,avec le traitement des critères d’éligibilité , est loin de rassurer. Celui qui n’a pas bien assuré ,ne saurait nous rassurer. Ne parlons pas de la mésaventure des candidats dits spoliés, ne parlons pas du cas Wardini , ne parlons pas du cas Khalifa ,ne faisons pas d’interrogations sur comment, Diomaye, en détention, a eu l’obtention ou la possibilité de remplir les préalables de dépôt sans que l’administration pénitentiaire en soit informée , ne parlons pas de l’acharnement contre KARIM Wade en reniement à la propre jurisprudence du Conseil Constitutionnel (sur le cas khalifa Sall en 2018 ) où le Conseil n’avait considéré comme date d’application que le jour du traitement de dossier ou délibéré , ne parlons pas de la jurisprudence du Conseil Constitutionnel en 2007 sur la demande de dérogation prolongeant d’un an, le mandat des députés, parlons simplement de nos ressentis après tout ce retenti.

En âme et conscience, ou par intime conviction pour surfer sur le langage judiciaire , mes chers compatriotes patriotes, ce conseil constitutionnel inspire t-il réellement confiance ??
Sa mission de contrôle devait-elle s’exercer seulement sur quelques candidats ciblés ou sur l’ensemble des candidats ?
Pourquoi autant de sous silence ?

Au nom de quelle loi constitutionnelle ou au nom de quel article du code électoral, les candidats « supposés éligibles  » ,peuvent faire ou réécrire la loi à la place des personnes habilitées à savoir les députés. Depuis quand les candidats peuvent faire le travail de l’Assemblée nationale ?

Ce n’est ni l’onction ni l’acception ni la négation des candidats sur une loi qui fait foi .La loi c’est la loi .Le délai de rigueur reste en vigueur tant que la loi n’est pas modifiée par les parlementaires.
Chacun est libre de faire de l’ingratitude un devoir, mais la licence de l’ingérence sous toutes ses formes est à bannir.

SUR LE PRINCIPE DES DROITS ACQUIS

Je salue la démarche patriotique et courageuse du candidat PM, Dionne 2024, certes, mais dans le contexte actuel, peut-on parler de principe de « droits acquis » pour tous? Peut-on parler de droits acquis « quand l’acquis qui donne le droit est mal acquis ??

Même avec les mêmes critères d’éligibilité , certains candidats vont refuser un deuxième contrôle .Pourquoi ??
Depuis quand un travail supposé bien fait a peur de la lumière ? La justice doit être la clarté par excellence.
Quand un non éligible est déclaré éligible pour des raisons connues ou inconnues ,peut-on parler de principe « de droits acquis « ?.Dans l’ordre général, entre un voleur ou un receleur peut-on parler de principe « de droits acquis « ???

La seule personne capable de tout régler ,sans être à la merci d’aucune personne c’est le Président de la République. D’aucuns diront que c’est trop tard, d’autres diront qu’il vaut mieux tard que jamais. Chaque jour vaut son pesant d’or même au delà du couchant du Soleil!

La CRÉATION D’UNE COUR CONSTITUTIONNELLE et le vote d’une loi d’habilitation à l’Assemblée nationale en application de l’article 52, sont des voies indiquées de sorties de crise.
Notre Démocratie fait face à un virus plus dangereux que celui du Corona, avec un nombre considérable ou sidérable de cas contacts et de cas communautaires.

C’est toujours dangereux de blesser une bête sans l’achever.
Accuser ,avec ou sans preuve ,ne se fait pas, si la finalité n’est pas d’aller jusqu’au bout . La commission parlementaire ,annulée à l’étape embryonnaire , devait être suivie de la dissolution du Conseil Constitutionnel et de la création d’une autre institution .
Le courage d’agir oui ! N’étoffer pas la rage , il faut l’étouffer pour ne pas être victimes de représailles!!!
L’hésitation est rarement au service de son parrain !

ENTRE BRAVADE ET BRAQUAGE ,LE DÉSASTRE DU LAISSER-FAIRE CONTINUE

Le conseil constitutionnel ,accusé de braquage et de bradage de lois ou de droits, par les candidats dits spoliés est-il en phase de bravade effrontée et frontale avec le Président Macky Sall ?
Le Conseil constitutionnel cherche-t-il à faire vivre la possibilité d’une dualité institutionnelle ?

Doit-on se taire et se terrer ,même si nous sommes atterrés ,par les manquements gravissimes ,dans le contrôle, qui est le cœur et le moteur des produits indispensables pour des élections, à savoir le choix des candidats ?
Pourquoi ,refusons-nous de voir la réalité ?
L’accessoire du mandat en finitude ne doit pas nous priver de clairvoyance et de vigilance sur l’importance du déroulé actuel dans le processus électoral !

DÉCISION SUR DÉCISION

Comme si le maillet judiciaire a voulu se faire entendre dans l’hémicycle, temple du législatif.
La sortie de la décision du Conseil Constitutionnel, au moment où le Sénégal entier était scotché au déroulé , de l’Assemblée nationale, portant sur une loi D’AMNISTIE , sonne comme un message dans un autre message. Une synchronisation loin d’être hasardeuse !

Un moyen subtile mais fort remarquable et remarqué de marquage et de remorquage comme pour tenter de noyer le travail de l’institution Assemblée nationale ,vedette de la mi-journée ,et se hisser encore et encore au devant de la scène.
En usant du même terme « régulation » (…) »
modalité de régulation sociale et politique » (…) pour l’amnistie selon le Président du groupe parlementaire de la majorité ,l’honorable député Abdou Mbow et « régulation « des élections pour le Conseil, l’on se demande qui veut forcer la priorité sur l’autoroute des institutions ?
De l’autre côté aussi, la maison de la patrie fait face à une violation de domicile.
Et pourtant de façon légale ,le Conseil constitutionnel n’est pas le SUBSTITUT DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

En jeu de chaise musicale ,le Conseil a fait incursion dans la partition de l’Assemblée nationale et le Président de la République, chef de l’Exécutif a dissout le gouvernement.
En République ,chaque mot ,chaque signifiant a son signifié spécial. Un marqueur heureusement qui n’est pas connu de tous. Une forme de rhétorique ésotérique , dans le maniement de ses usuels.

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL NE DOIT PAS VIOLER LA LOI.

Aucune de nos lois actuelles, ne donne compétence au Conseil Constitutionnel à fixer une date ,pour des élections présidentielles.
Ce Conseil constitutionnel outrepasse à grandes enjambées , son champ d’intervention, jusqu’à oser faire, dans l’empiétement. Ceci est une violation flagrante de l’article L0 137 du code électoral.

Le Conseil constitutionnel n’a pas compétence de SUBSTITUT ni de « substitution  » aux prérogatives constitutionnelles du Président de la République.

USURPATION DE FONCTION

Ni dans l’esprit ni dans la lettre , de la Constitution comme du code électoral ,le Conseil constitutionnel n’a ce privilège. Un privilège d’addiction dans les dérives du tout -permis ,
un sacrilège grave dans la sacralité de nos institutions où chacune à une ligne rouge à respecter. La robe rouge doit se limiter à sa place de souveraineté, dans le grand tapis rouge de la Nation. Ce conseil constitutionnel mérite un grand carton rouge !

Aucun pouvoir de régulation ne lui donne autorité à se substituer à l’institution ou à la station  » Président de la République  »
Le Conseil constitutionnel outrepasse maintenant ses prérogatives et fait dans l’usurpation de fonction. Ceci est un précédent gravissime contre la stabilité démocratique de notre cher pays et contre l’honorabilité du Pouvoir Exécutif .
Nous n’avons qu’un Président de la République en exercice , qui jouit de compétences requises ,qui joue pleinement et magnifiquement son rôle dans le respect de ses droits régaliens.

L’appel au Dialogue du Président Macky Sall , trouve sa sève nourricière ,dans les racines de la Constitution du Sénégal, car nous sommes un gouvernement du Peuple par le Peuple et pour le Peuple. Le Dialogue fait partie intégrante des fondamentaux de la République conformément à notre devise « Un Peuple-Un But-Une Foi « .

Comment des personnes nommées censées être des sages , peuvent se croire tout permis ,en se donnant le droit de tout ternir sans aucune élégance républicaine ?? Le respect des formes fait partie de nos valeurs républicaines.

Entre la décision du 06 mars fixant la date du 31mars pour les élections présidentielles et le communiqué du 07mars, il y a matière à dire et à redire.

LA CARENCE PRÉSIDENTIELLE

Si carence il y a, ce n’est pas du côté de la station présidentielle.
Si carence il y a ,il faut regarder du côté de ceux-là qui ont manqué de vigilance, d’excellence et de compétence dans l’exercice de leurs missions de contrôle des critères d’éligibilité des candidats.
L’autre carence, c’est manquer d’élégance républicaine au point d’empiéter dans le champ des prérogatives constitutionnelles du Président de la République.

En matière d’élections, notre vaillante administration n’a jamais fait preuve d’inertie dans sa noble mission de service public pour toute la Nation. Toutes ces péripéties découlent d’un contrôle diversement apprécié.

SUR L’HARMONISATION DE LA DATE

En voulant se racheter ou s’autocorriger si réellement le Conseil constitutionnel n’avait rien de personnel dans ses décisions, il ne devait pas rejoindre le chef de l’Etat, dans sa position de fixer la date des élections pour le 24mars 2024.

C’est d’ailleurs surprenant de faire vivre le caractère personnel, au point de notre servir, un communiqué signé seulement par le Président du Conseil Constitutionnel.
Doit-on comprendre maintenant, que par une volonté individuelle, un communiqué signé par une seule personne a rang de décision ??

Doit-on comprendre que le Conseil essaie de s’auto-raisonner après le résonnement ou tollé de sa dernière décision ?
Est-ce à dire que le conseil peut cesser de s’indigner et qu’il peut s’aligner, selon sa propre météo ,sur une décision même si la loi est violée ?

Où est l’application de la loi LO129 du code électoral fixant le nombre de jours de campagne électorale ?
En vertu de quelle loi le nombre de jours( 21 )peut être violé ?

En retenant le 31mars aussi, vous bafouez un socle fondamental de notre commune volonté de vie commune. Nous sommes un pays attaché à la liberté de culte qui est un droit fondamental et constitutionnel acté même dans le préambule de notre charte fondamentale . Une date d’élection en période de dattes est-elle bonne date ?
Que faites-vous de la sacralité du Ramadan pour les musulmans ,de la sacralité du Carême et de Pâques pour les chrétiens ?

Une date d’élection en violation flagrante de l’article LO129 du code électoral, sur le nombre de jours de campagne électorale. Entre 12 jours et 21jours même si c’est le même chiffre en numérologie ,ce n’est pas conforme à la loi, mais c’est suffisant, pour nous montrer si besoin en était encore ,que le Conseil constitutionnel peut violer ou permettre de violer la loi selon ses propres desiderata !!

Que cherche ce Conseil constitutionnel ??

UNE CRISE TRIANGULAIRE QUI STRANGULE LA STABILITÉ NATIONALE !

SEM le Président Macky Sall doit savoir que nous sommes en situation d’exception avec une crise des plus pernicieuses. C’est de la responsabilité présidentielle de prendre la pleine mesure de toutes ses prérogatives constitutionnelles surtout en période de crise.

Quand des individus sont dans une dynamique de dynamiter l’honorabilité de la station présidentielle ,au nom de la Nation ,une solution rapide et radicale s’impose.

DISSOLUTION COMME SOLUTION.

La dissolution du Conseil Constitutionnel est la seule solution pour dépasser cette crise. En projet ou en proposition de loi,le Conseil constitutionnel doit être dissout pour créer une Cour Constitutionnelle ou une autre institution. Les prérogatives de leurs membres doivent être revues ainsi que la durée de leurs mandats.
Il faut agir avant que le mal ne prenne possession des voix de la majorité présidentielle pour contrecarrer vos voies de solution.

C’est la meilleure option!
Dans le grand champ de la Démocratie, quand l’herbe de la trahison ou de la confusion a trop poussé..le désherbage s’impose pour fleurir le jardin de la stabilité nationale.
Nous sommes certes dans un Etat de droit , mais nous ne sommes pas , dans un gouvernement de juges. Chaque institution a son pouvoir dévolu.

Ces juges n’ont pas à redéfinir la politique de la Nation. Ils ont failli à leur mission de sages.
Le Président de la République demeure être la clé de voûte de toutes nos institutions et il est garant de notre stabilité nationale. L’inclusion fait partie des voies de la stabilité nationale. La notion d’appartenance est un pan important dans le jeu démocratique.

Entre insolite et inédit ce qui se passe , dépasse l’entendement.
Le dernier mot, doit revenir au Président de la République. C’est cela même l’esprit de la grâce et de l’amnistie.
La jurisprudence de la dérogation de 2007 sur le prolongement du mandat des députés existe dans l’historique du Conseil Constitutionnel.

Le pouvoir constituant de l’Assemblée nationale existe pour l’adoption de nos lois, capables d’adaptation selon les exigences du moment inhérentes à l’évolution des peuples. Le pouvoir judiciaire se doit d’orienter et d’accompagner ses besoins. L’entrave systématique et sismique voire même hystérique n’est pas la bonne démarche pour ceux qui sont mus que par l’intérêt exclusif de la Nation.

Il est clair qu’une main cherche revers au Président de la République Macky Sall.
Le laisser -faire a trop duré.
L’affront ne peut plus perdurer ..

Le Président Macky Sall doit agir ..il doit agir vite !
C’est de l’outrage manifeste..Il n’y a aucune carence qui justifie que le Conseil constitutionnel empiète dans le champ des prérogatives constitutionnelles du Président de la République. Deux dates,
la date donnée par le Conseil constitutionnel est une goutte de trop !

Le Conseil constitutionnel a montré ses limites dans le traitement des critères d’éligibilité des candidats.
Excellence Monsieur le Président de la République,âpre a toujours été votre combat pour défendre les valeurs de la République. Cet amour se déteint dans le nom de votre parti. Alliance pour la République Apr !
Un parti né avec son cheval de bataille.

Excellence Monsieur le Président de la République, votre bravoure ne souffre d’aucune bavure.
Excellence Monsieur le Président de la République ,le laisser faire ne doit plus continuer..
Prenez vos responsabilités ! C’est vous le Président de la République !!
Ne laissez à personne définir à votre place la politique de la Nation. Vous êtes encore dans l’exercice pleine et entière de la station présidentielle .
Même acculé ou dépité par certains événements, continuez de rester droit dans vos bottes.
Ne donnez pas à vos contempteurs le plaisir d’abdiquer …

Sur L’AMNISTIE

L’unanimité ne sera jamais dans l’humanité.
L’historique de la loi d’amnistie, dans notre cher pays ,comme dans d’autres pays ,a toujours été jalonné et de refus pour les uns et d’acceptation pour les autres.

Un moment où le Coeur de la Nation en salle d’opération , parfois en compulsion, montre ses pulsions,ses révulsions et ses expulsions avant de se calmer , pour guérir de ses blessures béantes et géantes ,au nom de ce produit indispensable dans nos vies :je veux parler de la Paix.
Il n’ya pas d’Emergence sans Paix. Malgré les cicatrices ,qui nous rendent naturellement tristes,nous devons non seulement regarder de l’avant ,mais nous devons aller de l’avant. Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise !
L’Amour est plus fort que la Haine . L’eau comme le sable savent éteindre le feu dans un incendie.

C’est dans cette logique que le Président Macky Sall appelle à l’union des coeurs.

Ceux qui ont voté pour, ceux qui ont contre ou ceux qui ont été des présents-absents tous, ont été dans leurs bons droits ,au nom de la Démocratie. Maintenant qu’ils se réjouissent des conséquences de la loi,avec la libération de certains détenus, tout en ayant voté contre ,c’est une autre paire de manche. C’est aussi dans la nature humaine , d’être capable de tricherie et de duperie .

Prochainement ne soyez pas hypocrites en vous réjouissant de la sortie de votre leader Ousmane Sonko alors que, vous avez choisi la voie de son maintien en détention . Que vos intentions véritables ne vous privent pas de sommeil.
Certains auraient préférer vivre de son image pour avoir bonne image. Le voir sortir c’est plus qu’un coucher prématuré du soleil c’est l’éclipse pour certains !!

Je suis pour des élections inclusives et transparentes .
Je ne souhaite pas que l’arbitrage des élections se fasse avec ce ,conseil constitutionnel !
Ce conseil constitutionnel a pris date avec l’histoire de la pire des manières. Pour la première fois dans l’histoire de la République ,un conseil après tous ses manquements gravissimes a osé franchir le rubicond ou franchises présidentielles ! Jusqu’où la bravade fixera-t-elle ses frontières ?
La bravade n’en a cure du bavardage !
Vivement que SEM le Président de la République agisse au nom de la stabilité nationale. L’élu c’est lui !
Des réformes s’imposent !
En Septembre 2022 ,par décret le Président Macky Sall avait nommé le Président du conseil constitutionnel.
La loyauté ne se décrète pas, elle se décrypte !
Chacun est libre de faire de l’ingratitude un devoir.

Sans parler des soupçons de double nationalité, sans parler des suspicions de certains candidats recalés ou dits spoliés, sans parler des révélations de Pape Alé Niang sur l’achat du logiciel par certains candidats, de façon flagrante une chose est sûre, le conseil s’est trompé 2fois (cas wardini et sur la fixation de la date).Paulo Coelho disait : une erreur qui se répète n’en est plus une, elle devient une décision !

EM le Président de la République, par stature et posture républicaines, vous avez longtemps refusé de réagir, mais trop c’est trop ! actuellement c’est le moment d’agir !
Encore une fois, prenez toutes vos responsabilités régaliennes !

Notre pirogue nationale en quête de devenir un navire vraquier n’a point besoin d’une longue embardée..
La météo actuelle ,d’une mer houleuse et nébuleuse n’est pas propice à la bonne pêche. Les pêcheurs-candidats doivent avoir la lucidité d’éviter les risques inutiles. Notre pirogue n’a pas besoin de sujets inflammables.
La pirogue doit ,voguer et vaquer à ses occupations et préoccupations ,pour arriver à bonne destination ,dans les rivages de la Démocratie, malgré les clivages.
Dans la stabilité nationale ,avec des élections inclusives et transparentes ,le Sénégal en sortira encore grandi .

Avec la consistance de l’Assistance divine, le Président de la République ne restera pas acculé ou collé au mur , il sortira du tunnel pour arpenter d’autres voies de prospérité partagée pour la postérité.
Si malgré tout, élection il y a, je souhaite une belle victoire à la majorité présidentielle.

SUR UN AUTRE REGISTRE

En ce mois de mars, mois par excellence de la femme, je rends hommage à toutes les femmes. A la brave première Dame du Sénégal, à nos mamans et nos sœurs. Le contexte me donne aussi ,le prétexte de rendre hommage à une grande diva , une référence de persévérance dans son domaine Coumba Gawlo Seck ! L’ironie du sort fait que celui qui essaie de vous minimiser ne mérite pas le nomTekki.C’est vous le modèle accompli du Tekki véritable. Le Président Macky Sall aime le Sénégal dans sa diversité et sa globalité.

Paix et Émergence en chacun de nous

Sénégal Sunugal

Soukeyna Fall Alliance pour la République*

3 COMMENTAIRES
  • Eji

    Les mêmes qui demandaient à sonko de respecter les institutions et les décisions de justice.
    Voilà des gens dès que t’es pas en phase avec eux, t’es un ennemi de la paix, de le stabilité, t’es un bandit un terroriste etc etc.

    • Lamine Diop

      l’Indonésie est un parfait exemple d’une démocratie participative qui ne s’arrête pas pour le plaisir d’une personne
      Avec tout ce qui a pu leur arriver leur élection s’est tenue.
      Ne mélangons par religion et obligation.
      La marche de l’histoire ne saurait être interrompue pour quelqu’un qui a délibérément raté sa sortie espérant garder sa place.
      Le Sénégal est beaucoup plus important que toutes considérations déjà énumérées.

      La justice a été le bras armé de Macky et ses décisions contestées ont été acceptées.
      Continuons donc à accepter à défaut ce statu quo.

  • Leuz

    Le BAMBOULA est fini il faut l’accepter la page des vautours charognards vampires est tournée

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