L’armée française se prépare activement à quitter le Sénégal : découvrez les sites qu’elle occupe

L’armée française se prépare activement à quitter le Sénégal : découvrez les sites qu’elle occupe

L’avenir de la présence militaire française au Sénégal semble incertain, alors que le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a déclaré vouloir mettre un terme à toutes les implantations militaires étrangères sur le sol national dès 2025. Cette décision s’inscrit dans une démarche visant à renforcer la souveraineté du pays et à reconsidérer ses relations avec les anciennes puissances coloniales.

Une présence militaire réduite à Dakar

Actuellement, environ 200 militaires français sont toujours stationnés au Sénégal, répartis sur quatre sites situés principalement à Dakar et dans ses environs. Toutefois, selon des sources de Confidentiel Dakar, deux de ces emprises, localisées près du port de Dakar, sont inoccupées depuis plusieurs mois et prêtes à être restituées aux autorités sénégalaises. Selon des sources militaires françaises citées par la correspondante de RFI, un transfert des clés avait été reporté à la demande de Dakar fin décembre 2024.

Les deux autres bases en activité, Rufisque et Ouakam, revêtent une importance stratégique. La première, située en périphérie de la capitale, comprend des logements et des installations de communication sécurisée. La seconde, en pleine ville, accueille les formations conjointes entre les militaires français et sénégalais ainsi que des officiers de la région.

La France aurait envisagé de transformer une partie des installations de la base de Ouakam en une structure commune franco-sénégalaise, permettant de maintenir une présence militaire réduite après l’été 2024. Cependant, aucune décision formelle n’a été prise en 2024 en raison de l’absence de discussions politiques approfondies avec les nouvelles autorités sénégalaises.

En résumé; voici la liste des sites actuellement occupés ou récemment utilisés par l’armée française au Sénégal :

Base de Ouakam (en pleine ville de Dakar) : accueille des formations conjointes entre les militaires français et sénégalais ainsi que des officiers de la région.

Deux sites près du port de Dakar (inoccupés depuis plusieurs mois et prêts à être restitués aux autorités sénégalaises).

Base de Rufisque (en périphérie de Dakar) : comprend des logements et des installations de communication sécurisée.

Lors de son discours du 31 décembre 2024, le président Diomaye Faye a affirmé son engagement à mettre fin à la présence militaire étrangère dans le pays, jugeant cette mesure essentielle pour préserver l’indépendance nationale. Ce repositionnement s’inscrit dans une stratégie plus large de révision des liens historiques avec la France, un héritage colonial que Dakar entend désormais redéfinir.

3 COMMENTAIRES
  • Milk

    200 militaires rek ! En plus, ils étaient surtout chargés de participer à la formation de nos jambars qui ne disposent pas d’une école supérieure de formation militaire (près de 70 ans après les indépendances). Tous nos haut gradés sont obligés d’aller en France à Saint-Cyr, à l’école de guerre ou aux USA pour finir leur formation. Cela valait-il tout ce tintamarre ? La réaction exagérée de nos dirigeants et de leurs montons reflète davantage un sentiment d’infériorité refoulé qu’ils ne veulent pas assumer.

    • Tchim

      Collabo va

    • Wideasix

      Et puis quoi encore, les nouvelles autorités sont-elles responsables du manque d’une école supérieure de formation militaire ?
      C’est toi qui est sans cervelle et tu traites les gens de moutons. La souveraineté d’un État sur le plan interne est incompatible avec la présence d’une force armée extérieure. La souveraineté s’entend comme la plénitude et la puissance sur les fonctions régaliennes de l’État c’est-à-dire absence de toute subordination implicite ou explicite. Je ne suis pas de Pastef mais cette décision est plus que nécessaire. C’est une commodité de la part des gouvernants envers le peuple sénégalais de récupérer une partie sa souveraineté. Alors toi le vrai MOUTON, SILENCE !!!

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