L’ANPEJ soutient l’entrepreneuriat des jeunes dans les régions de Saint-Louis et Matam

L’ANPEJ soutient l’entrepreneuriat des jeunes dans les régions de Saint-Louis et Matam

L’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), associée à ses partenaires, a mis en place des programmes audacieux pour favoriser l’emploi des jeunes. Un atelier de capitalisation, tenu ce lundi à Matam, a permis d’évaluer les avancées de la deuxième phase du projet de renforcement de l’auto-emploi des jeunes, concentré sur les zones de Saint-Louis (département de Podor) et Matam.

Dans ces régions, la phase 2 a permis de soutenir 41 projets de jeunes, grâce à l’appui du programme PRAEJ2, financé par la coopération espagnole et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Les projets déployés dans les secteurs sylvo-agropastoraux et halieutiques ont été développés selon une approche chaîne de valeur, couvrant les départements de Podor, Matam, Kanel et Ranérou. D’après Waly Bakoum, coordinateur de l’auto-emploi des jeunes dans le nord du Sénégal, ces initiatives ont permis à de jeunes diplômés des centres de formation professionnelle et de l’Isep de Matam de lancer leurs propres entreprises. Cela s’est fait grâce à un accompagnement sous la forme de kits matériels (intrants et équipements) et de soutiens financiers pour assurer la bonne mise en œuvre de leurs projets.

La réunion a réuni en nombre important des autorités administratives et territoriales, des directeurs régionaux ainsi que des représentants des structures de jeunesse. Ce cadre a permis aux divers acteurs de témoigner leur satisfaction à l’égard des programmes déployés par l’agence, notamment le PRAEJ2, qui a favorisé la promotion de l’emploi pour les jeunes.

La Directrice générale de l’ANPEJ, Mme Sinna Amadou Gaye, a salué la collaboration avec l’Agence Espagnole pour la Coopération Internationale au Développement (AECID), une entité qui a financé le projet dans les régions de Saint-Louis et Matam. Depuis son lancement en 2018, le PRAEJ a soutenu plus de 600 jeunes à travers des formations et a financé divers projets de création d’entreprises. Dans cette seconde phase, le projet a formé 120 jeunes en entrepreneuriat et gestion de micro-entreprises, tout en soutenant 41 projets grâce à la distribution de kits matériels dans les filières agro sylvo-pastorales et halieutiques.

Ces résultats, venant d’une coopération inclusive et participative, ont été jugés élogieux par la directrice générale, comme rapporté par nos confrères de Sud Quotidien. Elle a néanmoins précisé que « cet atelier de capitalisation ne marque pas une fin, mais plutôt le début d’une nouvelle phase pleine de promesses ». Face aux défis liés à l’emploi et à la formation, Mme Sinna Amadou Gaye encourage une synergie dans les efforts, répondant ainsi aux recommandations du Président de la République.

Insistant sur la continuité de l’effort et la détermination des bénéficiaires, la directrice générale a souligné sa conviction que cet accompagnement renforcera leurs activités et leur autonomie, consolidant ainsi l’impact positif de ces projets. Elle a également lancé un appel en direction des partenaires pour l’élaboration de nouvelles initiatives et collaborations. Elle a confié : « Nous avons prouvé que nous savons travailler ensemble de manière efficace et innovante. En poursuivant et élargissant notre partenariat, nous pourrons continuer à offrir des solutions durables et significatives à ceux qui en ont le plus besoin », à savoir Sud Quotidien.

1 COMMENTAIRES
  • LamineB

    On se rend bien compte de la perspicacité de Macky Sall qui se traduisait par des choix pertinents. C’est ce qui explique que l’état équipe de Diomaye a maintenu les structures, programme ou projets créés sous Macky dans le cadre de sa politique de promotion de l’emploi des jeunes, mais aussi de l’équité territoriale : DER, ANPEJ, PRAEJ, 3FPT, Sénégal Service Numérique, PUDC, PROMOVILLES, PUMA, etc..
    Non seulement Diomaye et Sonko maintiennent ces instruments, mais , tous les jours, leurs ministres et DG louent leur pertinence. Leur combat d’hier c’était, donc :  « poussal, ma took ! »

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