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L'Affaire Sonko-Faye : Crise politique imminente au Sénégal (Par Ibou Fall)

Alors que la population appréhende le 15 juillet 2024, date marquant le cinquantenaire du Premier ministre Ousmane Sonko, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, décide de rencontrer la presse locale pour désamorcer les tensions.

Exception faite des représentants de la presse accréditée au Sénégal, une rupture avec la tradition qui accorde habituellement la primeur aux médias étrangers. Face à la tourmente subie par le PASTEF, confronté aux exactions de ce qui est perçu comme une dictature Faye-Sall, un dilemme persiste : Ousmane Sonko alterne entre le refus d’entretiens avec les médias étrangers et des mises en scène tropicaux pour répondre à des journalistes européens.

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À l’approche des cent jours de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême, la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko est attendue. Le pays semble réconcilié avec un face-à-face courtois entre le président et des journalistes sénégalais. Selon certains sondages, 54 % des adultes en âge de voter semblent satisfaits de cette approche.

Le chef de l’État montre son empathie envers ses compatriotes face à la vie chère, en s’engageant à contrôler les coûts même si cela nécessite une intervention étatique directe. Les journalistes sont impressionnés par sa détermination et sa modestie, illustrée par son attachement à de simples mœurs villageoises.

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Bassirou Diomaye Faye est décrit comme un homme humble et respectueux de ses racines. Il vit en toute simplicité, préférant l’ambiance familiale de sa région natale à l’austérité du Palais. Il partage une amitié sincère avec Ousmane Sonko, qu’il considère comme le parrain de son fils, née d’une période passée ensemble en prison.

Le président évite de critiquer les écarts de son Premier ministre, les considérant comme des manœuvres pour contourner les dysfonctionnements du Parlement actuel. Il sollicite même l’intervention d’Amadou Mame Diop pour améliorer le climat parlementaire.

Le chef de l’État favorise un environnement où son Premier ministre pourrait un jour le succéder, ne ressentant aucune attache personnelle au pouvoir, malgré les avantages inhérents à sa position.

Abdou Mbow, leader de l’opposition, se prépare à cette échéance des cent jours pour accentuer la pression sur le gouvernement. Entre autres figures politiques, Bougane et Thierno Bocoum tentent de naviguer dans ce paysage de plus en plus complexe, marqué par une lutte pour la transparence et la justice, symbolisée par l’intervention de Doudou Wade sur la corruption judiciaire.

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20 commentaires

  1. Alioune

    En lisant les commentaires je me sens très soulagé de voir que le peuple sénégalais est devenu mature et même très éveillé et que personne ne pourra plus les berner ni manipuler Ce Hibou Fall devient de plus en plus ridicule en essayant de créer sa propre réalité ,nous savons tous ce que nous vivons chaque jour et n’avons pas besoin de cet énergumène pour être au courant de l’actualité .Ses interventions sentent le cachet et les enveloppes de la corruption .Trop c’est trop il fait qu’il arrête.


  2. E.M.

    Une superficialité intellectuelle qui n’a pas sa place dans une discipline aussi exigeante que le journalisme.


    Votre argumentation, ponctuée de contradictions et de raccourcis faciles, témoigne d’un manque flagrant de profondeur et de réflexion. Cette absence de rigueur scientifique dégrade la qualité de votre travail et met en lumière un déficit alarmant de méthode et de discernement.


    De plus, l’usage d’un langage grossier et inapproprié, est totalement inadmissible. Un journaliste se doit de maîtriser une langue précise, riche et nuancée. La médiocrité de votre niveau de langue trahit un mépris des standards professionnels et académiques qui sont le socle du métier de journaliste.


    Je vous exhorte à revoir radicalement votre approche, à vous instruire sur les notions fondamentales avant de les aborder, et à élever votre niveau de langue et de rigueur pour espérer atteindre les exigences minimales de ce noble métier.

    Kü wodo sa lamagne , bü noppé fandeh!


  3. Zarra

    Ce Ibou Fall passe complétement à coté, ses analyses sont obsolètes , dépassées voire périmées. Ce monsieur fait hors sujet pas d’analyses pertinentes. Sa haine à l’endroit de Sonko la pousse à faire de la désinformation, car il n’informe plus . Faire table rase des résultats de trois mois de gestion par la reduction du train de vie de l’Etat; payer 5 mois de retard de bourses aux étudiants, diminution des denrées de premieres nécessités y comprit le ciment; le payement de la bourse familiale; la promesse de réduire la force du president par le renforcement de celle du premier ministre; les assises de la justice; la reddition des comptes , l’engrais aux paysans , sa reduction du simple au double; la maitrise du calendrier universitaire pour une ouverture à partir du mois d’octobre;la renégociation des accords de pèche; l’instauration d’une souveraineté nationale. Un résultat probant qui est incontestable après 3 mois de gestion la liste est loin d’etre exhaustive.


  4. Nkhson

    Cet oiseau de mauvaise augure, comme la plupart des journaleux du système déchu, finira par clouer son gros bec malodorant. Il constitue le prototype antipatriotique, mechant, à la vision nombrilique, qui veut voir le nouveau régime échouer. Ces tarés, ratés ont vu leur prévision politicienne faussée par l’élection du Pr Diomaye. Dès lors, ils ne respirent que pour empêcher vainement le train du changement d’avancer. Ils ne comprennent toujours pas que le « tokk Mouy dox » est enterré définitivement. Ce sont ceux là les premiers ennemis de la république qu’il convient de neutraliser complement. Game is over! On ne laissera point des politicards véreux, encagoulés et autres va-nu-pieds saper le travail de nos vaillants dirigeants, plébiscités à la tête de notre cher Sénégal. Qu’ils se le tiennent donc pour dire !


  5. Hane

    Le Sénégal est un état. Sur ce, il y a des principes et une certaine orthodoxie qui doivent présider au sommet de l’état. Nous n’avons besoin d’un président poli bien que la politesse soit une vertu. Ce dont nous avons besoin c’est d’un président qui comprenne les préoccupations des Sénégalais et qui travaille à résoudre leurs problèmes. Nous n’avons pas besoin que l’on nous parle d’une amitié entre le président et son premier ministre. Ce dont nous avons besoin, c’est qu’ils comprennent qu’il ne gère plus un parti politique mais un état avec ses exigences et ses contraintes et que l’état est au dessus de toutes ces considérations.


  6. Lui et moi

    Ses analyses sont basées sur des méthodes anciennes alors que Sonko et le Pastef font la. Politique autrement. Il a du mal à se mettre à jour de ce fait il est toujours à côté de la. Plaque.


  7. Buur Guédé

    Le seul défaut de ousmane et Diomaye est de ne pas interpeller les fauteurs d’eau trouble .Le peuple attend avec insistance la convocation des grands voleurs et des tueurs de nos enfants.


  8. Tall

    Ce gars a raté tout ce qu’il a entrepris jusque là . C’est un vrai looser . Quand il rencontre quelqu’un prêt à lui jeter quelques miettes, il se transforme immédiatement en mercenaire.


  9. ndiaga

    Ce monsieur vous dites est un vaurien.

    Quand les vautours mangeaient la charogne,quand les autres tuaient,c’était le silence.

    Ne vous y trompez pas le projet ne ratera pas la cible.

    Poind le lâche il vous oindra.

    Pas à pas la justice se ferae.

    La souffrance, l’humiliation les exactions subies pour qu’enfin triomphe ce projet ne resteront pas impunies.

    Le Pr a été très clair sur sa relation avec le Pm.

    Ils ne veulent pas comprendre.

    Patience patience notre souffrance est finie.

    ce pays est en de bonnes mains.


  10. Lamine Diop

    Allez au fond de votre pensée.

    Quelle crise ?

    Même si vous en fabriquez une de toute pièce elle ne prospérer.


    Le problème de Pastef c’est de n’avoir pas occupé la place publique pour expliquer ce qu’ils déjà fait, ce qu’ils comptent faire et pourquoi le ballet citoyen n’a pas encore jugé les juges, gendarmes, policiers, fonctionnaires à la solde de Macky.

    Ces gens qui ont fait du mal aux sénégalais et qui ont pris plaisir à le faire.


    Ceux sont les lenteurs a mettre en branle la justice et a faire les correctifs nécessaires pour que plus jamais ce qui s’est passé sous Macky ne se renouvelle pas.


    Vous vous trompez de combat.

    Le marquage à la culotte c’est sur ces points qu’il faut le faire.

    L’emploi des jeunes, la vie chère, la corruption, la reddition des comptes, la cure d’amaigrissement de l’état, la réforme profonde de la justice, etc.


    Sur ces points nous les attendons de pied ferme.

    Que Pastef soit populaire où pas s’ils ne font rien, le même ballet qui a emporté Macky Sall et sa bande de criminels va les balayer vite fait car la popularité à elle seule ne va pas nourrir les Sénégalais.


  11. awocat

    Il ne faut pas se leurrer. Quand quelqu’un comme ce monsieur étonne par un discours déviant, n’allez pas chercher loin : en général, ses dures conditions de vie ont rencontré une main « généreuse » qui veut des résultats. C’est tout. Un pauvre journaliste comme lui, vivant de subsides, ne dirait pas non à une telle pression. Il faut le comprendre. Il n’a jamais été sérieux.


  12. Amadou

    Je devrais faire analyste politique comme ce monsieur, il suffit de raconter du n’importe quoi, des choses à côté de la réalité pour s’en sortir


  13. Jules

    Mais Ibou Fall c’est quoi ton problème, je suis désolé mais tu as perdu de ta superbe, ce n’est plus le temps où tu faisais le billet de Ibou avec une telle pertinence que les gens s’arrachaient les journaux.


    • Fallndiaga

      Ibou Fall et les autres comme lui ne savent pas qu’ils ne maîtrise plus la politique de nos jours ils croient que nous sommes dans les années 90 2010 avant ils pouvaient anticiper les coups des politiciens seulement ils savent pas que cette époque est revolut

      Ils vont tous partir en retraite dans quelques mois


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