La stratégie politique de Pastef critiquée pour sa manipulation de la légalité

La stratégie politique de Pastef critiquée pour sa manipulation de la légalité

Dans un article publié par Le Quotidien, l’analyste politique Baba Dieng s’interroge sur les méthodes employées par le parti Pastef et son leader, Ousmane Sonko. Selon lui, Pastef s’est illustré par un usage cynique de la loi, notamment dans l’affaire entourant Barthélemy Dias. L’ancien maire de Dakar et député a perdu son mandat et sa mairie, événements perçus par beaucoup comme des décisions téléguidées par Sonko.

Barthélemy Dias et Ousmane Sonko, aujourd’hui rivaux, ont jadis été alliés. Toutefois, l’analyste affirme que Dias a payé le prix fort pour son conflit ouvert avec Sonko, lequel ne manque pas de cibler ses adversaires politiques avec précision. Selon Dieng, croire que la loi est appliquée de manière neutre sous l’ère Sonko serait faire preuve de naïveté.

L’article de Le Quotidien souligne que Sonko n’a jamais caché son intention de guider les décisions de justice selon ses propres souhaits. Cette instrumentalisation de la loi pour éliminer ses opposants politiques semble désormais assumée par les partisans de Pastef, qui proclament que la rigueur légale a été respectée dans les démarches contre Dias. Ces derniers, jadis opposés violemment au pouvoir en place, semblent pourtant confortablement installer dans une posture légale républicaine.

Ce revirement est qualifié de « hallucinant » par l’auteur, qui rappelle que les mêmes figures avaient autrefois appelé à des actions radicales contre l’État et ses institutions. La condamnation morale des opposants d’hier contraste désormais avec leur vocation républicaine autoproclamée, alimentant une tension persistante au sein du paysage politique sénégalais.

Par ailleurs, le texte évoque l’évolution de Pastef en un parti systématiquement opposé aux institutions républicaines. Le journaliste du Quotidien compare leur approche aux critiques de Simone Weil sur la nature potentiellement totalitaire des partis politiques, décrivant Pastef comme une machine idéologique plutôt qu’un espace de réflexion.

Dans un contexte où les enjeux politiques sont plus cruciaux que jamais, les critiques sur le fonctionnement anti-démocratique de Pastef continuent d’alimenter le débat sur la démocratie sénégalaise. Alors que Barthélemy Dias explore ses options légales, le parti Pastef reste sous le feu des critiques pour ses méthodes offensives en politique.

5 COMMENTAIRES
  • Omar ndoye

    Pastef les patriote meilleur parti politique 10 ans après sa création ils ont entré au palais pour sortir ce vermine de Macky Sall vous dites que des salades le quotidien 🤫

  • Thier

    Visiblement, ceux qui se sont laissés manipuler et ont voté massivement pour ce duo de baltringues le regrettent maintenant très amèrement. Il n’y a pas l’ombre d’un début de changement dans leur quotidien. Pire, leur situation s’est fortement dégradée. Il ne leur reste qu’à faire la politique de l’autruche ou tenter de se rassurer avec des discours déconnectés de la réalité. Continuez à rêver rek, ce qui est sûr c’est que ce régime de minables ne réalisera rien même s’il garde le pouvoir 30 ou 50 ans comme ils le prédisent de manière péremptoire.
    Macky Sall a commis beaucoup d’erreurs, surtout dans la manière de combattre ses adversaires politiques, mais au moins il a eu quelques réalisations très utiles pour le pays, c’est indiscutable. Quant à ces 2 arrivistes incapables, leur incompétence est en train de faire sombrer lentement mais sûrement le pays vers la décadence, la misère et une situation désastreuse dont on mettra un temps fou pour se relever. Wait and see

    • Mdrrrrr

      Les sénégalais ne subiront jamais pire que ce que ton assassin et pilleur de macky leur a fait subir.

  • L'étranger

    Et si la loi n’avait pas été appliquée, vous diriez qu’il ya deux poids deux mesures.
    Il faut savoir ce que vous voulez !
    Personnellement,je pense que les Sénégalais n’avaient pas l’habitude de voir ou de sentir l’application rigoureuse de la loi, c’est pour cela que certains passent tout le temps à critiquer et à personnaliser les débats.
    Je ne suis pas sénégalais mais j’aime le Sénégal

    • Pastec

      C’est pa la loi le préfet n’a pas les prérogatives de destituer Diaz c’est le président qui doit le faire . I

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