La Raddho, la Lsdh et Amnesty, exigent la libération des jeunes de Rewmi et de Karim Xrum…

La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits Humains (RADDHO), la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), ARTICLE 19 Sénégal/Afrique de l’ouest et Amnesty International Sénégal,  ont sommé les autorités à libérer immédiatement et sans condition « toutes les personnes arrêtées alors qu’elles exerçaient leur droit à la liberté d’expression et à la manifestation.  Des droits garantis par la constitution et des instruments régionaux et internationaux de droits humains auquel l’Etat du Sénégal est partie ».

Il s’agit surtout selon un communiqué,  exploité par Senego du « Secrétaire national à la jeunesse de Rewmi, Mory Gueye, poursuivi pour diffamation, outrage à magistrat, d’Abdourhamane Diallo, d’Amélie Ngom, de Malamine Fall, de Bigué Simone Sarr, d’Amath Thiaw, de Marième Soumaré, d’Amadou Ba, de Binta Mbaye et d’Amadou Bathily, tous membres de la Coalition ’’Idy 2019’’.

Ces soutiens du malheureux candidat à la présidentielle du 24 février 2019, Idrissa Seck, « ont été arrêtés devant le siège de Bokk Gis Gis de Pape Diop, suite à leur conférence de Presse organisée le 27 février. « 

Auparavant, s’indignent les droits-de-l’hommiste, « le 26 février 2019, Moussa Thiombane et Bassirou Dieng ont été arrêtées, pour trouble à l’ordre public, lors d’une manifestation des jeunes de la même coalition ».

Le 25 février 2019, l’artiste Abdou Karim Guéye (Karim Xrum Xax) est arrêté à Dakar pour incitation à la révolte et injures publiques contre le Premier Ministre. « Il enregistrait une vidéo appelant à manifester contre le déroulement du scrutin. Et il sera jugé le lundi 4 mars 2019 ».