La presse s’engage pour la stabilité sociale au Sénégal avec le PNSS-CID

Jeudi 15 mai, un événement important s’est déroulé à Dakar : un atelier sur le Pacte national de stabilité sociale pour une croissance inclusive et durable (PNSS-CID). Cet atelier, organisé par le Haut Conseil du Dialogue Social (HCDS) en partenariat avec le Réseau des journalistes en dialogue social (Rejdis), visait à promouvoir un pacte signé le 1er mai entre l’État du Sénégal et les principales centrales syndicales. Selon Sud Quotidien, cette démarche a pour objectif d’inscrire la stabilité sociale dans la durée, en encourageant une économie compétitive, une équité accrue et la valorisation du travail productif.
Cette rencontre a permis de former les journalistes du Rejdis ainsi que les membres des comités sectoriels et d’entreprise pour mieux comprendre les enjeux liés au pacte et au climat social global. Mamadou Lamine Dianté, président du HCDS, a souligné l’importance d’un large partage de cet instrument : « Si nous voulons que ce pacte soit un succès, il faut qu’il soit partagé avec le plus grand nombre. Les journalistes en dialogue social ont un rôle crucial à jouer. Ils doivent devenir les relais efficaces de ce pacte auprès des acteurs du monde du travail. »
Le HCDS s’appuie aussi sur des structures sectorielles pour accompagner ce changement essentiel dans le dialogue social au Sénégal, visant une démocratie sociale plus solide. De son côté, Tata Sané, vice-présidente de Rejdis, a souligné dans Sud Quotidien que le PNSS-CID représente bien plus qu’un simple outil technique. « C’est un véritable projet de société, un levier de cohésion nationale », a-t-elle affirmé en rappelant la responsabilité des journalistes dans la diffusion et la transmission de l’esprit du pacte.
Mme Sané a insisté sur le rôle proactif du journaliste qui transcende la simple diffusion de l’information. Selon elle, il doit œuvrer en tant que médiateur, pédagogue et acteur actif de la promotion d’un climat de confiance. « Les médias ne sont pas de simples relais. Ils sont des facilitateurs du dialogue social, parfois même des bâtisseurs de paix », a-t-elle déclaré, louant l’engagement du HCDS pour le développement du Rejdis. Elle considère cette structuration comme un élément essentiel pour renforcer les compétences des professionnels à prévenir les tensions, encourager le compromis et assumer une responsabilité collective dans l’espace social.