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La presse sénégalaise face à la crise : Maïmouna Ndour Faye propose des solutions au président de la République

Lors d’une conférence de presse tenue par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) ce mercredi 21 août 2024, Maïmouna Ndour Faye a présenté plusieurs pistes pour surmonter les difficultés rencontrées par le secteur de la presse au Sénégal. Membre active de cette organisation, elle a souligné l’importance d’un dialogue direct avec le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour discuter de ces propositions.

Maïmouna Ndour Faye a insisté sur le rôle crucial que les entreprises de presse doivent jouer pour soutenir les journalistes en difficulté. Selon elle, si le gouvernement souhaite réellement améliorer les conditions des journalistes, il doit commencer par renforcer les capacités des entreprises de presse. Ce soutien permettrait à ces dernières de mieux accompagner leurs employés.

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Elle a également suggéré que l’État mette ses services à la disposition des entreprises de presse pour évaluer conjointement les stratégies fiscales appliquées dans d’autres secteurs. Cela inclurait l’instauration d’une fiscalité plus favorable et un accompagnement renforcé. Selon elle, cette collaboration pourrait aider à établir des critères clairs sur lesquels les aides de l’État seraient basées, empêchant ainsi toute entreprise de bénéficier d’un soutien injustement.

Maïmouna Ndour Faye a relevé une incohérence persistante dans le système actuel, où les entreprises de presse risquent de ne pas bénéficier des aides de l’État si elles ne sont pas à jour dans leurs obligations fiscales. Elle a noté que cette situation est souvent observée, affectant la viabilité de nombreuses entreprises de presse.

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Enfin, elle a évoqué l’exemple d’autres pays où un fonds de garantie a été mis en place pour soutenir les entreprises de presse en difficulté. Un tel mécanisme permettrait aux entreprises ayant des problèmes de recouvrement de créances de bénéficier d’une aide financière avec un délai de remboursement de 45 jours.

Maïmouna Ndour Faye a conclu en affirmant que ces propositions pourraient être mises en œuvre, mais que leur réalisation dépend de la volonté du président de la République. Elle a exprimé le souhait de rencontrer ce dernier pour discuter des modalités d’application de ces solutions.

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19 commentaires

  1. Sénégal libre An 1

    Ne vous fatiguez pas brave patronne de presse, avec vos milliards bien planqués.. Combien de gros 4×4 au Sénégal.. 1 million? Et Combien de vielles voitures transports plus 20 ans, charrettes, ânes, poussettes, Jakarta, et marche à pieds si santé… 8, 10 millions ? L’affaire est pliée d’avance. La Solution ? s’occuper mieux des pauvres, ils vous le rendront 🤔.


  2. Deuk Rek

    Il faut pas du tout donner l’argent du contribuable a une corporation. Ce serait tout simplement detournement de bien public. Il faut qu’il aillent negocier avec le fisc et trouver des solutions. Sinon, l’etat na pas le droit de faire pour la presse ce qu’il ne fera pas avec les pecheurs, les artisans, les tisserans, les marchands ambulants, les commercants et autres et qui sont plus utile que cette presse qui applaudissez durant les meutres de nos enfants.


  3. Lu Quelque Part

    Ce sont des femmes et des hommes qui sont recrutés pour défendre les intérêts du pouvoir ou de l’ordre établi. Ils écument les plateaux de télévision, les studios de radios, remplissent les colonnes des journaux ou gèrent un groupe ou un organe de presse. Ils ne le font pas par générosité, encore moins par conviction, mais juste pour la pitance. Le mensonge et la calomnie sont leurs seules armes pour manipuler l’opinion. Ils s’attaquent à tous ceux qui prônent un changement aux antipodes des logiques d’accaparement du «Système», c’est-à-dire de l’ordre social. Ousmane Sonko, l’opposant charismatique, est leur cible privilégiée. Serge Halimi les désigne par le nom de «chiens de garde». Coup de gueule !

    Pour ces femmes et ces hommes, il suffit de griffonner sur un papier journal, mener des débats très orientés sur les plateaux de Télévision ou studios de radio, ou de mettre à la «Une» une information sur commande, pour mériter l’appellation de «journaliste/politiciens». Ce métier est, pour eux, un terrain de jeu lucratif leur permettant d’assurer le pain quotidien…


    Ah, ces décadents !

    BD Mané


    PS: ils savent ce qui les attends la reddition des comptes. Ces pauvres types essayent de bander les muscles.

    L’administration Diomaye/ Sonko est sur la bonne voie pour un Sénégal plus juste , plus harmonieux, plus ambitieux🎉 hourrah!


  4. Zack

    Payer vos impôts 🤫avant de parler, vous détournez les tva de l’état, manquement à vos impôts. Vous devez vos impôts et vous soumettre aux directives de votre ministère de tutelle 🤷🏽‍♂️ Pas de passe droit 🤫👮🏾‍♂️🚨👮🏾‍♂️


  5. Djeyli

    Enfin, elle a évoqué l’exemple d’autres pays où un fonds de garantie a été mis en place pour soutenir les entreprises de presse en difficulté. Un tel mécanisme permettrait aux entreprises ayant des problèmes de recouvrement de créances de bénéficier d’une aide financière avec un délai de remboursement de 45 jours.

    NIMPORTE QUOI ET PITOYABLE !!!

    Et pour les autres activités ????


  6. Djeyli

    Mais votre problème pourquoi le chef de l’Etat alors votre interlocuteur c’est la DGID

    Sinon l’intervention du chef de l’Etat serait un précédent dangereux

    Demander un moratoire comme toute entreprise

    On ne comprends pas la presse ne génère pas de revenus ???


  7. DiopAllemand

    Pourquoi traverser SONKO, parler d’abord avec le premier ministre. Laissez DIOMAYE tranquille.

    MNF, c’est ça le bonheur de la démocratie. À votre tour de broyer du noir.


  8. BABACAR KHADIM

    LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOUMAYE FAYE NE TOMBE PAS DANS VOTRE PIEGE, LA SEUL SOLUTION EST DE PAYER, C’EST VOUS QUI DEVE AIDER VOS JOURNALISTE MAIS PAS LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, QUASIMENT UN MILLIARD AU TOTALE ET TENDEZ ANCORE UN AUTRE PIEGE (khalass)


  9. Nianthio

    Maimouna aller d’accord discuter avec votre ministère de tutelle, parce que vos systèmes de pression sur les autorités ne passeront avec cette régime


  10. Right

    Maïmouna ce que tu as ce n’est pas une maison de presse. C’est une maison d’influence qui ne s’offre aux plus offrants c’est tout.


    Le vent a changé et tu vas prendre la poussière.


    Right


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