La poigne d’Aïda Mbodji qui promet un « gokhi » géant à la DER/FJ : « Tout le monde va payer »

Aïda Mbodji a officiellement pris fonction en tant que nouvelle directrice de la Délégation de l’entreprenariat rapide pour les femmes et des jeunes (DER/FJ) ce mardi. Lors de la cérémonie de passation de service avec Aby Sèye, en présence de collaborateurs, amis, familles et sympathisants, elle a exprimé ses intentions claires et fermes pour l’avenir de la structure.

Dans son discours, la nouvelle directrice a averti ceux qui tardent à rembourser les financements obtenus. Aïda Mbodji a promis que « tout le monde va payer », soulignant que les créanciers doivent rembourser les fonds sans exception, sans aucune dérogation. Elle a insisté sur le fait que les bénéficiaires ne peuvent pas obtenir des financements et refuser de payer lorsqu’ils sont dus.

En rappelant l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, Mbodji a affirmé que cette décision visait à approuver la reddition des comptes et à bannir le gaspillage. Elle a mentionné que le pays, ayant traversé des moments difficiles, doit être remis sur les rails.

Concernant sa mission à la tête de la DER/FJ, Aïda Mbodji a promis de ne pas faire de favoritisme dans le traitement des dossiers. Elle a juré de n’écarter personne, soulignant qu’elle doit avoir de la tolérance et de la compréhension à tous les niveaux, aussi bien envers les bénéficiaires que le personnel de la DER/FJ. Elle a assuré être là pour tous, avec une disponibilité totale envers la population, garantissant que l’argent appartient aux bénéficiaires et que tous les dossiers seront traités sans tenir compte de la coloration politique.

Mme Mbodji a également appelé ses collaborateurs à se préparer à être sur le terrain, affirmant que personne ne sera écarté. Elle a précisé que ceux qui travaillent seront positivement sanctionnés et qu’elle fera tout pour inciter tout le monde au travail. Elle a souligné son ambition de faire de la DER un instrument inclusif, basé sur des modèles de financement éprouvés et sur une richesse d’expérience tirée des évaluations passées.

Répondant à ceux qui critiquent son âge, Aïda Mbodji a rassuré ses détracteurs en se définissant comme une femme de terrain. Elle a rappelé son expérience passée en tant que ministre de la Femme, où elle passait la majorité de son temps sur le terrain. Elle a affirmé que son objectif est de créer des entrepreneurs, en cernant mieux les besoins des cibles pour les autonomiser et les inclure à travers une approche salutaire.