La Palestine porte plainte contre l’Israel à la CPI pour crimes de Guerre

Docteur Saeb Erekat, Secrétaire Général de l’Organisation de Libération de Palestine (OLP) vient de déclarer que l’OLP avait déposé une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale de la Haye pour « crimes de guerre israéliens » dans Khan AL AHMAR, un village bédouin de Cisjordanie aux abords de Jérusalem et entre deux colonies juives, et censé être démoli ces prochaines heures.

La plainte se focalise sur les « crimes » de transfert forcé de population, de « nettoyage ethnique » et de « destruction de propriétés civiles ». L’annonce est intervenue un jour après que le conseiller national à la sécurité du président américain Donald Trump, John Bolton, a menacé la cour de ne pas poursuivre des officiels américains ou israéliens pour des crimes de guerre au Moyen-Orient.

Devenu le symbole de la lutte des Palestiniens contre le développement des colonies israéliennes, illégalement construites en terre occupée, les habitants du village avaient déposé plusieurs recours en justice. La semaine dernière, une décision de la Cour Suprême de l’occupation israélienne a ouvert la voie à la démolition de Khan al-Ahmar, en rejetant l’appel final dans une affaire qui avait attiré la critique internationale.

Jeudi 6 septembre dernier, neuf diplomates occidentaux dont les consuls généraux de France, de Belgique, d’Italie, du Danemark, de Suède et de Suisse, dont les pays ont déboursé 315.000 euros pour y implanter une école, des panneaux solaires et d’autres bâtiments, se sont rendus au chevet de la communauté bédouine de Khan el-Ahmar. Mais, les soldats d’occupation israélienne se sont physiquement opposés à leur visite.

« L’Etat de Palestine demande à tous les Etats membres de la Communauté internationale d’agir en toute urgence afin d’interdire ces crimes de guerre, et pour protéger le peuple palestinien et particulièrement ces villageois de Khan ALAHMAR.

L’Etat de Palestine demande à tous les Etats en normalisation avec Israël de revoir ses liens avec cette entité d’occupation jusqu’à ce que le droit de l’autodétermination du peuple palestinien, dont son droit au retour à sa patrie, soit, pratiquement, reconnu à l’établissement de son Etat indépendant à l’intérieur des frontières du 04 juin 1967.

Imposer des sanctions contre Israël peut et doit, donc, resserrer l’étau autour de son régime d’apartheid à l’instar de l’expérience sud-africaine.
Il est temps plus que jamais d’agir pour mettre fin à l’impunité de l’Etat d’occupation israélienne afin de sauver la solution à deux Etats vivant côte à côte en sécurité et en paix. »

1 COMMENTAIRE
  • René Diagne

    Où sont ces droits de l « hommistes »?

Publiez un commentaire