La jeunesse socialiste répond à Me Bocar Thiam: « Ce pseudo-socialiste de la dernière heure… »
La sortie de Me Moussa Bocar Thiam contre Khalifa Sall n’a pas, du tout, été du goût des jeunesses socialistes. Et la réponse ne s’est pas fait attendre. En effet, à travers un communiqué parvenu à la rédaction de Senego, Bassirou Samb, secrétaire général adjoint du mouvement national des jeunesses socialistes a fustigé cet acte de l’avocat et maire socialiste de Ourossogui.
A l’entame de leur discours, les jeunes socialistes de confier que: « La politique est une affaire assez sérieuse que l’on ne résumerait aux turlupinades d’un dilettante, en mal de visibilité politique, du genre de Moussa Bocar Thiam. Heureusement, qu’au parti socialiste, les esprits servis et achevés ont compris cela, au point de n’accorder aucun crédit à des propos vils et méchants. Ce parti socialiste que nous connaissons est résolument tourné vers cet avenir radieux qui lui tend les bras. »
Ainsi, selon Bassirou Samb et ses camarades, « à l’avenir, Monsieur Bocar Thiam ferait mieux de retourner sept fois sa langue dans sa bouche avant d’insulter encore l’intelligence des vaillants militants socialistes qui ne sont pas dans des calculs d’épicier. »
Très remontés, ils poursuivent: « Rappelons à ce pseudo socialiste de la dernière heure que quand le camarade Khalifa Sall se distinguait dans la bonne marche du parti socialiste, il était encore au biberon, en train de téter cette vile rancœur qui le caractérise et qui va le ‘tuer’. Dommage pour lui… Le camarade Khalifa est connu et admiré pour sa disponibilité, son militantisme qui n’est pas de la 24ème heure. Son défaut, s’il en a, est de ne pas accepter la mort programmée du parti.«
Toujours dans leur argumentaire, avec Senego, le jeune conseiller municipal de la mairie de Grand-Yoff et ses camarades, en porte drapeau de leur leader trouvent que Khalifa Sall jouit d’une excellente notoriété auprès des militants socialistes soucieux de l’avenir de leur formation politique. « Quel parti politique n’aimerait pas avoir cet homme politique en son sein? » Se demandent-ils.
« Nous invitons ce monsieur à s’excuser publiquement auprès des militants socialistes, après avoir peint la permanence du parti socialiste de sa commune aux couleurs de l’Apr. Ce n’est donc pas à lui de dire qui est militant et qui ne l’est pas. Ne devrait-il pas se limiter à rapporter fidèlement les positions du parti ? Car les tiennes ne nous intéressent point« , pestent-ils avant de confier que désormais ils lui appliqueront la loi du talion, œil pour œil, dent pour dent.
Et pour conclure, les jeunesses socialistes de confier qu’il appartiendra aux militants socialistes, le moment venu, de dire qui peut être candidat du parti et non à un « transhumant » qui n’a pas fini de « trahir », encore, le Parti socialiste.