La Gambie prend des mesures pour rapatrier ses citoyens du Moyen-Orient
Le gouvernement gambien a annoncé des mesures urgentes pour rapatrier ses citoyens depuis les zones de conflit du Moyen-Orient. Cette décision fait suite à l’escalade des combats entre Israël et le Hezbollah au Liban, ainsi que dans d’autres régions touchées par des tensions croissantes.
La communauté gambienne, composée principalement d’étudiants et de travailleurs, fait partie de la population africaine présente dans cette région. D’autres pays africains comme le Kenya ont également commencé à évacuer leurs ressortissants. Cette situation découle des frappes aériennes israéliennes au Liban en réponse aux attaques du Hezbollah, soutenues par l’Iran, qui ont commencé après un assaut du Hamas contre Israël à la date précise du 7 octobre de l’année passée.
Les autorités gambiens ont constaté que de nombreux travailleurs africains, notamment au Liban, se retrouvent abandonnés alors que leurs employeurs libanais fuient les troubles. Malgré ces difficultés, aucune victime n’a été signalée parmi les ressortissants africains pour le moment.
En réponse, le ministère gambien des Affaires étrangères a lancé un processus d’évacuation pour ses citoyens coincés au Liban. Les Gambiens concernés sont invités à contacter la direction des migrations à Banjul et le consulat général honoraire à Beyrouth. Des instructions leur ont été données pour s’enregistrer via le consulat et un groupe WhatsApp dédié.
Le ministère a affirmé son engagement à surveiller de près la situation pour assurer la sécurité de ses ressortissants. Il a également réitéré l’importance pour les Gambiens au Liban de maintenir une communication efficace avec les autorités par les canaux établis.