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La France réaffirme sa décision de maintenir son ambassadeur au Niger

L’ambassadeur français au Niger « a été accrédité par les autorités légitimes » et « restera à son poste », a fait savoir lundi, la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, en conférence de presse depuis New York où elle participe à l’Assemblée générale des Nations unies.

« Notre ambassadeur va bien, je redis qu’il est en sécurité, que sa situation certainement n’est pas la plus agréable du monde mais n’est pas justifiée », a-t-elle poursuivi, assurant que « ce n’est pas sur une injonction qu’une décision sera prise » et que la France « n’a pas à reconnaître les décisions d’un pouvoir qui n’a aucune légitimité ».

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Et d’ajouter : « Notre ambassadeur a été accrédité par les autorités légitimes du Niger, donc (…) il restera à son poste tant que nous le souhaitons ».

La cheffe de la diplomatie rappelle par ailleurs que « l’ensemble de la communauté internationale connue »  dont « l’Union africaine, la CEDEAO, l’Europe, et les Etats-Unis » ont « condamné cette tentative de coup d’Etat militaire et demandé le rétablissement de l’ordre constitutionnel ».

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« En ce qui nous concerne, nous n’avons eu d’autre ligne que de rappeler: condamnation, demande de libération, retour à l’ordre constitutionnel, soutien aux efforts des pays de la région », a-t-elle égrené, réitérant l’appui français aux « prises de position de la CEDEAO ».

Catherine Colonna, qui s’exprimait à l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies, réitérait ainsi la position qui est celle de la France depuis le début du coup d’Etat au Niger.

Début septembre, à l’occasion de la conférence des ambassadeurs, Emmanuel Macron avait assuré que « malgré les pressions des putschistes, (l’ambassadeur Sylvain Itté) restera à Niamey ».

« Notre politique est simple : on ne reconnait pas les putschistes, nous soutenons un président qui n’a pas démissionné, et nous soutenons les politiques de la CEDEAO », a-t-elle soutenu.

Vendredi, il qualifiait les mesures prises à l’encontre du représentant français à Niamey, qui est visé par une procédure d’expulsion, de « prise d’otage ».

Pour rappel, au-delà des missions diplomatiques sur place, la France comptabilise 1 500 de ses soldats sur le sol nigérien.

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