« La fiabilité du parrainage au Sénégal… »

Le Sénégal a développé un cadre juridique élaboré avec une approche historique et rassemblé dans un code électoral, où sont distingués les dispositions adoptées sous forme de loi organique, de loi ordinaire ou prises par acte réglementaire.

La réforme électorale trouve son origine en 1991 : une commission cellulaire qui, sous la conduite du Juge Kéba Mbaye, parvient à élaborer le premier code électoral consensuel. La commission d’évaluation et de réforme du système électoral instituée au terme des élections locales contestées de 1996, a pu jeter les bases de la création de l’Observatoire National des Élections dont la mission était d’assurer la supervision et le contrôle des opérations électorales et référendaires de sorte que le pays rompît d’avec le modèle de gestion gouvernementale pour inaugurer un modèle mixte de gestion et de supervision des élections.

Lors de la première alternance en 2000, il a été décidé de manière consensuelle de mettre en place une Commission Électorale Nationale Autonome et dans le même temps, de constituer un fichier électoral biométrique avec l’usage de cartes d’électeur et d’identité numérisés.

Cette tradition de dialogue s’est poursuivie lors de la seconde alternance politique puisque le S.E.M Macky Sall a lancé, au lendemain du référendum de 2016, un dialogue national, c’est durant cette période que le Sénégal, conformément à la directive communautaire de la CEDEAO adopte une carte d’identité biométrique.

Il procède également à la fusion de cette carte d’identité avec la carte d’électeur à l’occasion de la refonte partielle des listes électorales de 2016 dont les modalités ont été définies en accord avec les parties prenantes.

A la suite de l’élection présidentielle de Février 2019, S.E.M Macky Sall a lancé une invitation aux acteurs politiques à participer à un dialogue national qui devait aborder plusieurs questions.

LES RAISONS DU PARRAINAGE

Lors des élections législatives de 2017, 47 listes ont concouru, ce qui a justifié l’imposition par voie légale du parrainage citoyen pour l’élection présidentielle de 2019.

Or, les procédures de vérification de doublon des signatures y ont été appliquées dans l’ordre de dépôt, privilégiant les premiers dossiers déposés. Ce qui a conduit à la disqualification de 22 des 27 candidats à la présidence.

La Cour de Justice de la CEDEAO a mis en cause ce traitement des candidatures déclaré inégal dans sa décision rendue le 28 Avril 2021.

Le parrainage citoyen a de nouveau été appliqué pour les élections législatives de 2022, mais l’ordre de vérification a été établi par tirage au sort. Cette modification est intervenue dans l’article L.57 du Code électoral.

Comment fonctionne le système de parrainage ?

La loi impose désormais à tous les candidats le système de parrainage avec un pourcentage du corps électoral de 0,5% pour les législatives et 0,8% pour la présidentielle.

Les observateurs de la mission de la Francophonie, de l’Union Africaine, de la CEDEAO, ont tous constaté la fiabilité du système électoral au Sénégal. Le parrainage est d’une importance capitale.

Les règles du parrainage sont définies par la Direction Générale des Elections S/c du Ministère de l’intérieur.

Il est important de tenir en compte des règles édictées par l’Etat du Sénégal en matière de parrainage.

Quand on veut gouverner, la première leçon à apprendre est la maitrise des lois et règlements.

En effet, les grands rêves, les folles ambitions, l’envie d’évoluer font parties integrantes de leurs profondes occupations.

Avec toute ma gratitude et ma reconnaissance.

* Par Dr. Mohamed DIALLO
Président de la Coalition Natangué

7 commentaires

  1. Dr FALL

    Que du vent !
    Aérien et baratineur !
    Quoi de plus
    Pas de valeur ajoutée
    Arrêtons les fausses notes du riti

    • Papa Ndiaga sow

      Machala mon frère toujours pertinent machala que dieu te protège inchala tu es le meilleur

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