Alors qu’on croyait l’affaire des «Y en a maristes» sénégalais et des activistes burkinabé, arrêtés le 15 mars à Kinshasa, close après leur expulsion du territoire national, voilà qu’elle rebondit à la Chambre basse du Parlement à Kinshasa. La motion d’un député Kiakwama Kia Kiziki, dont le fils a été arrêté dans la foulée de ces événements, à la plénière de vendredi dernier, a relancé le dossier.
Cette fois-ci, la donne a changé avec l’implication de la Chambre basse qui s’est saisie du dossier avec l’engagement de creuser le fond de cette nébuleuse. Une commission d’enquête parlementaire a été mise sur pied pour tenter d’en savoir un peu plus en tentant d’apporter des réponses aux questionnements de l’opinion sur le projet d’insurrection qu’auraient nourri ces activistes lors de leur récent passage à Kinshasa.
Ils sont quinze députés nationaux à avoir reçu le quitus de leurs groupes parlementaires respectifs pour faire partie de ladite commission. Il s’agit des députés Ambroise Kamukuni, Mohamed Bule, Jean Kim- bunda, Jérôme Lusenge, Lumeya Dhu Malegi et Zacharie Bababaswe. Dix jours francs leur ont été accordés pour présenter les résultats de leurs investigations à la plé-nière. Déjà, le 28 mars, la commission avait siégé pour mettre en place les stratégies d’action susceptibles de les conduire au résultat.
C’est le 30 mars qu’ils ont officiellement débuté leurs investigations. Tout partira de la visite des jeunes activistes congolais encore détenus suivie de la ronde des différents services de sécurité ayant intervenu dans cette affaire. L’objectif étant de recueillir toutes les informations nécessaires pouvant permettre de se forger une conviction sur cette affaire.
Que tous les dirigeants au pouvoir depuis plus de 14 ans cèdent leur place, et des mouvements comme YEM disparaitront.
les dirigeants africains nous montrent tous les jours qu'ils sont trop minables pour conduire l'essor d'un pays.