Keur Massar : Lamine Gueye expose ses motivations et critique Diomaye-Sonko

Lamine Gueye, tête de liste de la coalition Xall Yoon, s’est rendu dans le département de Keur Massar pour répondre à l’adhésion du mouvement “Keur Massar Ensemble”. Il a profité de cette occasion pour expliquer au public les véritables raisons qui motivent sa candidature et critiquer les « démarches politiciennes » du régime.

« Le projet référentiel horizon 2035 du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko n’est qu’une farce destinée à détourner l’attention des Sénégalais. Ils ont fait la promotion d’un “projet” qui n’a jamais vu le jour et qui a malheureusement entraîné de nombreux décès », a déclaré le leader de Xall Yoon.

Il a également souligné l’importance de rétablir la confiance entre le peuple et ses représentants à l’Assemblée nationale.

« La 14e législature a mis en lumière les maux et les limites qui entravent véritablement le fonctionnement de l’Assemblée nationale et son rôle principal de contrôle de l’action gouvernementale. De nombreuses irrégularités ont été constatées, tant dans l’opposition que dans le pouvoir. Les parlementaires doivent être à la hauteur de leurs responsabilités et être suffisamment équipés pour comprendre les enjeux. Malheureusement, la dernière législature a échoué à répondre aux attentes des citoyens. »

« Des députés partisans à l’extrême ont maintes fois bafoué les principes et les règles qui garantissent leur fonction d’élu du peuple. Nous avons assisté à des agressions violentes entre parlementaires en pleine plénière. Certains députés ont même exprimé publiquement leur allégeance à leur chef de parti. Ces exemples montrent que nous devons revoir et réfléchir soigneusement sur le choix de nos représentants à l’Assemblée nationale », a-t-il ajouté.

Lamine Gueye estime que le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye a besoin d’un contrôle et d’une réorientation si nécessaire. « Il n’est pas question de laisser tous les pouvoirs entre les mains d’une seule personne ou d’un seul camp. Une telle situation trahit les règles démocratiques », a-t-il conclu.