L’affaire Karim Wade du nom de l’ancien Ministre et fils du Président Abdoulaye Wade continue à défrayer la chronique.
Cette affaire a commencé sous les plus mauvais auspices, juste après la victoire de la seconde alternance. Le peuple Sénégalais réclamait des comptes à juste titre. Des dizaines de personnes s’étaient enrichis sans cause. Du jour au lendemain, des individus qui ne pouvaient d’aucun revenu, se sont mis à un train de vie sans commune mesure avec leur standing. Une bamboula financière sans vergogne s’était installée au cœur de la République. Les milliards de la honte circulaient sans que l’on sache d’où ils venaient et comment, ils atterrissaient dans ces poches.
L’icône de cette insolente vie de princes au pays d’un des pays les plus pauvres de la planète, fut naturellement le Ministre Karim Wade. Je ne sais pas si, ceux qui défendent Karim, le connaissaient avant 2000. Moi, je le connaissais. Je servais à l’aéroport de Dakar, entre les années 96 et 2 000. Je voyais Karim Wade descendre des charters, en provenance de France. Nous échangions longuement sur beaucoup de choses. Je connaissais ses difficultés à se déplacer pour venir soutenir sa mère, seule à leur domicile du Point E, déserté par Wade le père, qui, rappelez-vous, était en France, d’où, il fut extirpé par les Dansokho et autres Bathily en 99, pour être présenté à la présidentielle de 2000. Karim Wade était tout, sauf riche. Les taximen de l’aéroport peuvent le certifier. Karim marchandait ferme.
A l’accession de son père au pouvoir, tout changea pour lui et pour beaucoup de gens qui auraient dû être avec lui derrière les barreaux, comme le prédisait Serigne Mbacké Ndiaye.
Mon propos n’est pas sur la vie dispendieuse et impudique de ces messieurs que le système Wade a fabriqués, mais sur la façon dont l’enquête à l’issue de laquelle, Karim Wade fut arrêté et jugé a été menée.
Une enquête est une affaire de professionnels. Il y a des enquêteurs spécialistes dans tous les domaines, qu’ils soient de crimes de sang, économique ou financier. On ne s’improvise pas enquêteur. C’est le départ de l’enquête de la traque des biens de Karim Wade qui a faussé son verdict. L’Etat du Sénégal, en confiant le dossier à des avocats qui n’avaient que le mérite d’avoir des informations a favorisé l’accusé, car, celui-ci avait tout prévu et verrouillé toutes les pistes qui menaient à lui. Cela, au moment, où, il mettait son entreprise de fraude. Karim avait utilisé son expérience de sa connaissance des circuits licites de l’argent – Ce qui veut dire qu’il connaissait les circuits parallèles – de travailleur de la finance, pour monter son affaire. Cela veut dire quoi ?
Karim savait que les paradis fiscaux ne livrent jamais leurs secrets. Ils doivent leur vie et leur survie, à leur capacité à ne jamais divulguer les secrets bancaires et leurs propriétaires. Il savait que même les Etats utilisent ces paradis fiscaux. Il faut le dire, les Grandes puissances ont le plus intérêt à l’existence de ces franchises, elles-mêmes, les utilisent fréquemment, principalement, avec l’argent de la drogue et de la grande délinquance qu’elles saisissent et ne peuvent dépenser publiquement dans leurs budgets et des financements des missions occultes que ne leur permettraient pas leurs opinions publiques ou leurs parlements. Karim connaissait les difficultés pour tout un chacun, fut-il un Etat, d’en défaire les nœuds inextricables et de faire sauter les verrous des coffres à numéros.
Dans le montage des entreprises, il liait les signataires à des clauses dont Etat avait du mal à se défaire sans préjudice certain. Il connaissait le circuit des commissions et la manière de les percevoir sans grand risque.
Tout ceci, pour dire quoi ? Que tout simplement, Karim avait des longueurs d’avance sur les possibles enquêteurs. Il avait la certitude qu’aucune enquête du Sénégal ne pourrait le confondre.
Dans l’euphorie de la traque, l’Etat du Sénégal a vu plus grand que ses possibilités. Des avocats se sont improvisés enquêteurs. Des commissions rogatoires qui ont tourné en rond, sont revenues au point de départ. Tout le monde s’est rendu compte que, malgré que les traces de la proie soient visibles, le gibier a disparu dans les fourrés épais de l’omerta des banques off-shore. Même si l’Etat du Sénégal avait les numéros des coffres, les combinaisons pour y accéder lui faisaient défaut. Et, c’est dans ces coffres que se trouvent les preuves du forfait.
C’est là, où a commencé le marché de dupes. Un Etat, incapable de prouver la réalité des sommes exorbitantes prétendument détournées, reprochées à Karim Wade. La Justice, qui veut à tout prix, condamner ce dernier, pour on ne sait pas trop pourquoi, ne pas perdre la face. Une opinion publique chauffée à blanc qui ne veut pas entendre parler de relaxe pour absence de preuves. Tous les ingrédients pour faire de Karim, un innocent ou un martyr.
Le procès a finalement tourné autour de prête-noms sur des sommes dérisoires par rapport à l’énormité des sommes avancées ici ou là par certains avocats –dénonciateurs et des politiciens qui semblaient en savoir plus que tout le monde.Des propriétaires identifiés légalement qui refusent la propriété de leurs biens , dont ils jouissaient pourtant. D’autres qui assument. Nulle part dans un document le nom de Karim Wade.
Il y a dans le dossier Karim Wade, beaucoup de zones d’ombres que ce procès n’a pu éclairer et qui pourtant doivent amener à se poser des questions.
Est-ce sensé que quelqu’un qui a la possibilité de se soustraire de toutes ces vicissitudes et qui peut atteindre de là où il est, les caches de ses milliards présumés, revienne se fourrer dans la gueule du loup ?
Si Karim Wade a détourné et planqué hors du Sénégal tous ces milliards dont on l’accuse, pourquoi est-il revenu répondre à la convocation de la Justice tout en sachant qu’il risquait un procès et au bout du compte, l’emprisonnement?
Si Karim avait refusé de déférer à la convocation de Justice, on ne pourrait rien contre lui, il est citoyen Français, donc, ne peut être extradé vers le Sénégal, et si par extraordinaire, il devait être poursuivi en France, ses chances de s’en sortir seraient plus évidentes qu’ici.
Il y a dans cette affaire, des comportements qui ne semblent pas logiques et partant, surement des informations auxquelles le public n’a pas eu accès.
Dans cette affaire Karim Wade, ce sont les mauvais chemins de l’enquête qui ont enfermé l’Etat du Sénégal dans cette impasse. Une simple enquête, comme savent le faire les limiers de la DIC, dans une affaire d’enrichissement illicite ou même de détournement de destination privilégiée de sommes contre Karim Wade l’aurait envoyé pour longtemps au gnouf et ses biens saisis.
Mais dans cette affaire, l’Etat peut ne pas perdre. Il peut libérer Karim Wade et l’inculper de nouveau sur la base de preuves, qui, elles, sont là et existent bel et bien.
Ce qui est dérangeant aussi, dans cette affaire Karim Wade, c’est qu’il soit seul en prison. De la bamboula de l’ANOCI en passant par les complices passifs ou actifs, ce serait carrément une nouvelle prison de 1500 places qui devrait accueillir tous les complices qui ont permis de créer un Karim Wade. Ne l’oublions jamais. C’est un système qui a créé Karim Wade, donc une chaîne active de complicités.
tu racontes des histoires
Diop le sud-africain ce Monsieur moi je le connais bien on a habité pendant 2 ans moi je le crois et en plus c'est un ancien enquêteur je ne vais pas précisé le corps ou il été mais un très redoutable enquêteurs
Un menteur n est jamai ecoute meme s il dit la verite
Qui était riche avant l'an 2000?
yiawdal ligaywah hamothi dara
Je veux dire:parler nous de L'empereur Lamine diack et la dinasty des Sall.
Vous faites partie de ces lobbys de journalistes qui ont raconte des histoires partout.Vous avez echoue partout. Aujourdhui vous insulte les groupes d'avocats qui essayes d'humilie Karim.Parker nous plus des rapports entre L'empereur Lamine diak et la dinasty des Sall pls.
oubien vous etes le nouveau Abdou latif coulibaly?.Or vous pensez que Karim passer son temps a dormir en Europe? .Lui il travaillait dans les institutions internationales.
est-ce travailler a l'aeroport vous permet de contre Karim?. vous la vous vous amusez des senegalais.Est vous vous etes plus fort que ces enqueteurs qui ont fouillete part out?
Travailler a l'aeroport veut dire quoi en fait.Il n'y en a qui travaille Labas comme netoyeur ou des agents de securite ou autres mais vous de quel category vous etiez?
oooh,quel gachi de votre part Mon ami.Vous avez beaucoup parle pour rien.Ou sont les preuves?.
Tu regardes beaucoup de films à la télé cher ami