Kamala Harris : Vers une Première Présidente Américaine malgré le Sexisme Présent

Kamala Harris : Vers une Première Présidente Américaine malgré le Sexisme Présent

Depuis que Joe Biden s’est retiré de la course à la présidence le 21 juillet 2024, la campagne de Kamala Harris a suscité un enthousiasme majoritaire. De ce fait, Harris, désormais candidate officielle démocrate, a comblé l’avance que Donald Trump détenait sur Biden dans les sondages nationaux et dans les États pivots.

En compagnie de son colistier, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, Harris a rassemblé des dizaines de milliers de partisans lors de récents meetings en Pennsylvanie, au Wisconsin, au Michigan, en Arizona et au Nevada. Cela laisse présager que les États-Unis pourraient bientôt élire leur première femme présidente.

Néanmoins, un sondage récent réalisé en août 2024 a montré que le sexisme reste une barrière significative dans la politique américaine. Même si 51 % des Américains affirment que l’Amérique est prête pour une présidente afro-américaine, 23 % ne partagent pas cet avis.

Trump et certains républicains tentent de capitaliser sur les attitudes sexistes. Des déclarations sexistes comme celles où Trump a qualifié Harris de « jouet » ou a commenté son apparence révèlent ce biais. Plusieurs sources, comme l’Associated Press et le New York Times, rapportent que Trump a aussi utilisé des termes dégradants pour parler de Harris.

Des alliés de Trump ont également essayé de transformer les anciennes relations amoureuses de Harris en enjeux politiques grossiers.

Les tentatives pour exploiter ce sexisme pourraient-elles se retourner contre eux ? C’est une question clé à laquelle les objets de ce scrutin doivent répondre.

Dans leurs études sur le rôle de l’identité en politique, des politologues ont réalisé deux sondages en janvier et août 2024, auprès de 1 000 adultes américains chacun. Le sexisme hostile, mesuré par des déclarations comme « Les femmes cherchent à prendre le pouvoir en prenant le contrôle des hommes », a été un facteur crucial influençant les opinions.

En janvier, lorsque Biden était un candidat potentiel, le sexisme était déjà fortement corrélé au soutien de Trump. Les personnes présentant des opinions sexistes hostiles soutenaient davantage Trump que Biden.

Dans des analyses plus détaillées, ceux qui exprimaient le plus de sexisme hostile avaient seulement 17 % de chances de soutenir Biden, contre 83 % pour ceux ayant les opinions les moins sexistes.

1 COMMENTAIRES
  • YES

    Est-ce que le peuple sénégalais est conscient que les ELITES dites sénégalaises soutiennent TOUS les politiciens occidentaux ( Harris, Obama, Mélenchon,… ) qui veulent légaliser le mariage Góor-jigéen dans tous les pays du monde ?

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