«Jour du génocide»: les Rohingyas à chaudes larmes commémorent l’exil…

Il y a deux ans, ils fuyaient en masse les persécutions en Birmanie. Au Bangladesh, ils ont commémoré le «Jour du génocide».

Plus de 700 000 Rohingya, des membres d’une minorité ethnique musulmane, ont fui en 2017 les violences de l’armée et de milices bouddhistes pour se réfugier au Bangladesh voisin, où ils vivent depuis dans d’immenses campements de fortune.

10 000 morts

Les informations recueillies par les enquêteurs laissent entrevoir que l’estimation de 10 000 morts faite par l’ONG Médecins sans frontières (MSF) est «prudente». L’armée birmane rejette ces accusations et assure que sa campagne visait des rebelles rohingya après des attaques meurtrières contre des postes de police en août 2017.

la Cour pénale internationale

Les enquêteurs recommandent que le Conseil de sécurité de l’ONU fasse appel à la Cour pénale internationale ou que soit établi un tribunal international ad hoc. Ils appellent aussi à des sanctions ciblées contre les auteurs de crimes et à un embargo sur les armes.

des poursuites

Ils souhaitent, comme la haute-commissaire de l’ONU aux droits humains, Michelle Bachelet, la création d’un organe chargé de préparer des poursuites. «Assassinats», «disparitions», «tortures», «violences sexuelles», «travail forcé» : le rapport dresse une longue liste d’exactions à l’encontre des Rohingya constituant « les crimes les plus graves au regard du droit international ».

 

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