C’est le jour J pour l’élection présidentielle américaine. Les électeurs doivent décider entre Donald Trump et Kamala Harris. Déjà, plus de 75 millions d’Américains ont voté par correspondance ou de manière anticipée, notamment dans les sept États-pivots : Nevada, Pennsylvanie, Michigan, Wisconsin, Géorgie, Caroline du Nord et Arizona.
Les sondages annoncent un scrutin très serré, reflétant une élection polarisée et marquée par des tensions inhabituelles. Donald Trump, désormais sans retenue, affirme que toute défaite serait due à une fraude, et ne reconnaît toujours pas sa défaite face à Joe Biden en 2020. Cette attitude, teintée de complotisme et de « fake news », contraste avec Kamala Harris, ancienne procureure aguerrie à l’analyse des faits.
Dans ce contexte américain où la force des institutions est souvent saluée, les débats programmatiques sont éclipsés par des accusations de fraude. Le souvenir de l’attaque du Capitole plane, et des violences sont redoutées le jour de l’élection. Face à cette incertitude, Washington se prépare au pire en se barricadant.