Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rencontré son homologue italien, Antonio Tajani, à Rome, puis Mgr Paul Richard Gallagher, Secrétaire pour les relations avec les États, au Vatican, le vendredi 21 mars 2025. Les discussions ont porté sur la guerre en Ukraine, la situation à Gaza et les intérêts commerciaux de l’Union européenne.
Soutien à l’Ukraine et sanctions contre la Russie
La France et l’Italie ont réaffirmé leur soutien indéfectible à l’Ukraine face à l’agression russe. Les deux ministres ont salué le niveau d’ambition du nouveau paquet de sanctions européennes en cours de préparation.
Appel à un cessez-le-feu permanent à Gaza
Concernant Gaza, Jean-Noël Barrot et Antonio Tajani ont appelé à un cessez-le-feu immédiat et permanent, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à un accès humanitaire sans entrave. Ils ont également insisté sur l’importance de la désescalade régionale suite au cessez-le-feu entre Israël et l’Iran.
Défense des intérêts commerciaux européens
Les deux ministres se sont engagés à défendre les intérêts commerciaux de l’Union européenne, notamment la protection des agriculteurs européens dans le cadre des prochaines négociations budgétaires.
Rencontre avec Mgr Gallagher au Vatican
Au Vatican, Jean-Noël Barrot a félicité Mgr Gallagher pour l’organisation du Jubilé de l’Espérance et a salué la diplomatie vaticane pour sa contribution aux processus de paix. Il a également rappelé l’attachement de la France à la protection des droits, des écoles et du patrimoine des chrétiens d’Orient.
Contexte du conflit israélo-palestinien
Depuis la reprise des hostilités par Israël le 18 mars 2025, plus de 7 100 Palestiniens ont été tués, portant le bilan total à Gaza à plus de 57 600 morts depuis octobre 2023. La majorité des victimes sont des civils. Israël bloque l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, une situation condamnée par plusieurs ONG.
Contexte de la guerre en Ukraine
La Russie a lancé son offensive militaire en Ukraine le 24 février 2022, provoquant des réactions internationales et des sanctions contre Moscou. La Russie justifie son intervention par la protection des populations russophones du Donbass. L’Ukraine refuse les exigences russes de neutralité, les considérant comme une ingérence dans sa souveraineté.
