Convoqué vendredi à la Division spéciale de cybersécurité, le président de l’Union des Panafricanistes Sénégalais (Ups), Bougar Diouf, a finalement été placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles. Mais, quelques heures avant son audition, il affichait une sérénité inébranlable.
« Je n’attends rien. Je vais partir, et je vais retourner chez moi. C’est tout », déclarait-il dans un entretien avec L’Observateur.
Interrogé sur l’éventualité d’une garde à vue, il répliquait avec assurance : « Je suis sûr que je vais rentrer chez moi. »
Sur la question de la peur, Bougar Diouf balayait d’un revers de main toute appréhension. « Non. Je n’ai peur de rien », lançait-il. Même pas de la prison ? « Quelle prison ? Il n’y a pas de prison », répondait-il.
Pour lui, cette convocation relevait du fonctionnement normal de la justice. « C’est tout à fait normal. Si les autorités estiment qu’un Sénégalais a un peu débordé quelque part ou qu’il dit des choses qui nécessitent des clarifications, elles ont besoin d’en savoir plus. Le pays, c’est comme ça. Donc, si c’est nécessaire de me convoquer, elles le feront, et on va discuter de tout », expliquait-il.
Lui il sait qu’ il a débordé, c’ est le mot qu’ il a utilisé dans son entretient avec un journal de la place, donc qu’ il n’a qu’ á assumer et payer le prix.
On ne joue pas avec la sécurité d’un pays.
La loi est dure mais c’est la LOI. Tant pis pour ceux qui sont poussés par une haine viscérale et qui se croient tout permis jusqu’à se permettre d’insulter ou d’inventer des histoires Á dormir debout. Les patriotes veillent au grain.
Il doit être surpris donc.