Le gouvernement japonais a manifesté une grande inquiétude face aux informations sur l’envoi présumé de soldats nord-coréens en Russie avec un possible déploiement en Ukraine. Cet événement est considéré comme très préoccupant pour la sécurité régionale.
Yoshimasa Hayashi, porte-parole du gouvernement japonais, a exprimé ses craintes quant à l’impact potentiel de cet envoi de troupes sur la sécurité dans la région avoisinante du Japon, soulignant également des risques de détérioration accrue de la situation en Ukraine.
Ce jeudi à Moscou, la Douma, chambre basse du Parlement russe, a voté unanimement pour la ratification d’un « traité sur le partenariat stratégique global » avec la Corée du Nord. Ce traité prévoit une assistance mutuelle en cas d’agression extérieure.
Selon le renseignement ukrainien, les premières unités nord-coréennes ayant été formées en Russie seraient déjà dans la région de Koursk. Le président russe, Vladimir Poutine, a été interrogé à ce sujet, réagissant de manière sarcastique face aux informations disponibles.
De son côté, Pyongyang nie catégoriquement avoir envoyé des troupes en soutien à la Russie en Ukraine. Un porte-parole nord-coréen à l’ONU a qualifié ces allégations de « rumeurs infondées ».
Les États-Unis ont signalé que « la Corée du Nord a déplacé au moins 3.000 soldats » en Russie en octobre, bien que l’objectif de leur déploiement reste incertain. Cela suscite une inquiétude croissante au niveau international, notamment en Corée du Sud.
Le président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, a réagi vigoureusement, affirmant que son pays ne resterait pas passif face à un tel envoi et envisage de manière plus flexible l’option de fournir des armes à l’Ukraine si besoin.
