Désormais, une autorisation écrite est nécessaire pour tout reportage réalisé depuis un site touché par un missile ou une zone de combats. En particulier les diffusions en direct qui pourraient permettre aux services iraniens d’obtenir des informations en temps réel sur la précision de leurs tirs.
Les mesures visent notamment les caméras fixes installées par des agences de presse ou des chaînes de télévision, israéliennes comme étrangères, qui diffusent leurs images 24h/24.
Un problème d’autant plus sensible pour les autorités israéliennes lorsqu’il s’agit de sites militaires. Le censeur militaire estime que le non-respect de cette directive est « susceptible de nuire gravement à la sécurité de l’État ». Il prévient que tout contrevenant sera poursuivi.
Un record de contenus censurés en 2024
Selon plusieurs médias israéliens, le nombre d’articles et de reportages censurés en 2024 a atteint un record. Cette même année, les bureaux de la chaîne qatarienne Al Jazeera ont été fermés en Israël.
Au cours de la dernière semaine, la censure militaire tente de renforcer son emprise sur les journalistes avec ces nouvelles directives. Une démarche de plus en plus difficile à appliquer à l’âge des réseaux sociaux.
La peur a changé de camp