Israël : Microsoft dément l’utilisation nuisible de ses outils à Gaza

Microsoft a confirmé fournir des services de cloud et d’intelligence artificielle au ministère israélien de la Défense, tout en niant que ses outils aient été utilisés pour nuire aux civils à Gaza. Cette déclaration survient alors que les pressions montent sur le rôle des géants technologiques américains dans le conflit en cours.
Dans un communiqué datant de jeudi, Microsoft a reconnu les préoccupations internes et externes concernant l’usage possible de ses produits Azure et d’IA à des fins nuisibles à Gaza. « Nous prenons ces préoccupations au sérieux », a déclaré Microsoft, ajoutant avoir lancé un audit interne et mandaté un cabinet indépendant pour approfondir l’investigation.
L’entreprise affirme que ses vérifications, incluant des entretiens et l’analyse de documents, n’ont pour l’instant pas montré de preuves que ses technologies aient été utilisées dans le conflit pour nuire aux civils. Traduit de l’anglais, nous avons lu ce texte sur le site de nos confrères d’Anadolu.
En assumant une relation commerciale avec le ministère israélien de la Défense, Microsoft détaille la fourniture de logiciels, de services professionnels ainsi que d’outils de cloud et d’IA. La firme souligne ne pas pouvoir contrôler l’usage de ses produits sur les appareils de ses clients ou sur des serveurs privés.
Après l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas, Microsoft a fourni un « soutien d’urgence limité » au gouvernement israélien, visant notamment la libération des otages. « Certaines demandes ont été approuvées, d’autres refusées », a expliqué Microsoft, soulignant son approche « réfléchie et prudente » pour préserver les droits et la vie privée des civils à Gaza.
Microsoft rejette également les accusations de développement ou de fourniture de logiciels ou d’applications militaires à Israël, déclarant que les forces armées utilisent généralement leurs propres technologies ou des applications développées par des spécialistes de la défense.
La société conclut en affirmant respecter ses engagements en matière de droits humains en Israël et à Gaza, d’après les informations disponibles. Traduit de l’anglais, nous avons lu ce texte sur le site de nos confrères d’Anadolu.