Israël : Cinq journalistes d’Al-Quds Today tués dans une frappe aérienne à Gaza

Israël : Cinq journalistes d’Al-Quds Today tués dans une frappe aérienne à Gaza

Cinq journalistes de la chaîne Al-Quds Today ont perdu la vie jeudi matin lors d’une frappe aérienne israélienne à Gaza. L’incident s’est produit à proximité de l’hôpital al-Awda, situé dans le camp de réfugiés de Nuseirat, selon les déclarations des responsables palestiniens et de la presse locale.

Les reporters étaient sur le terrain pour couvrir les événements liés à l’hôpital au moment où leur véhicule, clairement identifié par l’inscription « PRESS », a été ciblé. Les journalistes décédés sont Fadi Hassouna, Ibrahim al-Sheikh Ali, Mohammed al-Ladah, Faisal Abu al-Qumsan et Ayman al-Jadi.

Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a dénoncé cet acte, appelant la communauté internationale ainsi que les groupes de défense des droits humains à condamner ce qu’ils qualifient de crimes israéliens. Le bureau a indiqué que cela porte à 201 le nombre de journalistes tués à Gaza depuis octobre de l’année précédente.

Anas al-Sharif, journaliste pour Al Jazeera, a rapporté qu’Ayman al-Jadi était proche de l’hôpital où sa femme était sur le point de donner naissance à leur premier enfant, lorsque l’attaque a eu lieu. Les images diffusées montrent le véhicule en feu, tandis que les équipes de secours tentaient de récupérer les corps et d’éteindre l’incendie.

L’armée israélienne a confirmé la frappe, affirmant qu’elle visait un véhicule transportant des membres du Jihad islamique. « De nombreuses précautions ont été prises pour réduire les risques pour les civils, telles que l’utilisation d’armes de précision et un surplus d’informations de renseignement », a précisé l’armée dans une publication sur le réseau X.

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a vivement condamné cet acte et a exigé que les responsables soient tenus pour compte. Israël continue ses actions militaires à Gaza, accusées d’avoir causé la mort de près de 45 400 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, depuis le début des affrontements en octobre 2023.

La Cour pénale internationale a récemment émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour des accusations de crimes de guerre et contre l’humanité. De plus, Israël fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice pour ses opérations dans la bande de Gaza.

Cette situation tragique a été rapportée par nos confrères de l’Agence Anadolu, traduite par Adama Bamba.

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