Iran : Possible menace dans le détroit d’Ormuz en cas d’escalade militaire
L’escalade des tensions au Moyen-Orient suscite l’inquiétude internationale, notamment concernant le détroit stratégique d’Ormuz. Des responsables américains ont exprimé des craintes quant à une possible pose de mines par l’Iran dans cette voie maritime clé, en réponse à un éventuel soutien des forces américaines à la campagne militaire israélienne.
Le New York Times rapporte que des renseignements datant de l’administration Trump indiquent qu’en cas d’attaque, l’Iran pourrait commencer à miner le détroit d’Ormuz. Une telle stratégie viserait à immobiliser les navires de guerre américains dans le golfe Persique, augmentant ainsi le risque de confrontation régionale.
Simultanément, Téhéran semble se préparer à d’éventuelles représailles, avec des missiles balistiques et d’autres armements prêts à être utilisés contre les bases américaines dans la région. Ce développement intervient alors que des tensions autour du site nucléaire de Fordo, en Iran, se manifestent.
Les États-Unis ont placé 40 000 soldats en alerte dans des pays tels que les Émirats arabes unis, la Jordanie et l’Arabie saoudite. Dans un discours rapporté par Anadolu, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré : « Nos ennemis doivent savoir qu’ils n’obtiendront rien par des attaques militaires contre nous. »
Des bases de missiles iraniennes peuvent déjà cibler des installations américaines au Bahreïn, au Qatar et aux Émirats arabes unis, selon des informations des responsables américains. Ces derniers envisagent aussi des mesures de représailles potentielles, telles que l’usage de bombardiers furtifs B-2 et de bombes capables de pénétrer les bunkers.
La researcher Rosemary Kelanic, citée par le Times, avertit que toute intervention militaire pourrait pousser l’Iran à accélérer son programme nucléaire. Elle soutient qu’il n’est jamais trop tard pour éviter un conflit, mais met en garde contre les risques d’une escalade incontrôlée.
Nous avons lu ce texte via nos confrères d’Anadolu, où l’article original a été publié par Gizem Nisa Demir.
