Iran : L’Ayatollah Khamenei s’oppose aux négociations avec les États-Unis
Le guide suprême de l’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a fermement exprimé son opposition à de nouvelles discussions avec les États-Unis, un adversaire de longue date. Khamenei a souligné que les suggestions de négociation par les « gouvernements coercitifs » visaient à imposer leur domination plutôt qu’à résoudre de véritables problèmes. « Ces négociations ne visent pas à résoudre les problèmes, mais à exercer leur domination et imposer leurs volontés », a-t-il déclaré sur la plateforme X.
L’Ayatollah a assuré que la République islamique d’Iran n’accepterait pas les attentes de ces gouvernements. Lors d’une rencontre avec des responsables gouvernementaux et militaires à Téhéran, Khamenei a averti que les négociations étaient un moyen pour ces puissances de soumettre de nouvelles exigences à l’Iran. « Ils posent de nouvelles exigences concernant les capacités de défense et les capacités internationales du pays, » a-t-il ajouté.
Les tensions avec les États-Unis restent élevées, surtout après la décision du président américain Donald Trump de se retirer de l’accord nucléaire avec l’Iran en 2018. Ce dernier a suggéré que les États-Unis envisagent de négocier un nouvel accord ou d’opter pour une « autre option », une possible allusion à une action militaire.
Par ailleurs, Khamenei a critiqué les nations européennes impliquées dans l’accord nucléaire pour leur accusation envers l’Iran de ne pas respecter ses engagements. « Vous dites que l’Iran n’a pas rempli ses engagements nucléaires. Et vous, avez-vous rempli les vôtres ? » a-t-il demandé.
Des figures clés de la politique iranienne, telles que le président Masoud Pezeshkian et le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, ont réaffirmé leur refus de négocier sous pression. Araghchi a déclaré que l’Iran ne s’engagerait pas dans des pourparlers directs avec les États-Unis tant que la « politique américaine de pression maximale et de menaces » perdurerait. Cette information a été rapportée par l’agence de presse officielle IRNA, relayée par nos confrères d’Anadolu.
