Chine : Discussions entre la Russie, la Chine et l’Iran sur le nucléaire iranien

Chine : Discussions entre la Russie, la Chine et l’Iran sur le nucléaire iranien

Des discussions cruciales ont débuté à Pékin, vendredi 14 mars, réunissant des diplomates de la Russie, de la Chine et de l’Iran pour aborder le programme nucléaire controversé de l’Iran, comme rapporté par les médias d’État chinois, y compris la télévision publique CCTV. Ces échanges ont vu la participation des vice-ministres des Affaires étrangères des trois nations, à savoir Ma Zhaoxu pour la Chine, Sergueï Riabkov pour la Russie et Kazem Gharibabadi pour l’Iran.

Le contexte de ces discussions est tendu, notamment depuis que le président américain Donald Trump a retiré son pays de l’accord international sur le nucléaire iranien en 2018, imposant de sévères sanctions sur l’Iran. Malgré cela, Trump, revenu à la présidence en janvier, a exprimé son désir de renouer le dialogue avec Téhéran.

Les puissances occidentales soupçonnent depuis longtemps l’Iran de vouloir développer une arme nucléaire, ce que Téhéran a toujours nié, affirmant que son programme ne vise que des objectifs civils, y compris la production d’énergie. Lors d’une déclaration, Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a souligné l’importance de ces discussions pour « renforcer la communication et la coordination » afin de relancer les négociations à une date ultérieure.

Dans un contexte tendu, Donald Trump a révélé dans une interview à Fox Business Network qu’il avait écrit une lettre au Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, proposant des négociations sur le nucléaire. Faute d’un accord, il a menacé d’une réponse militaire américaine avec de « terribles » conséquences pour l’Iran.

Khamenei a fermement rejeté toute négociation avec l’administration Trump, la qualifiant d’« indigne de confiance ». Malgré les pressions, des responsables iraniens tels que le président Masoud Pezeshkian et le ministre des Affaires étrangères Abbas Aragchi ont insisté sur le fait qu’ils ne céderaient pas à la pression ou aux menaces.

Enfin, la Russie s’est engagée à soutenir les efforts de Donald Trump pour parvenir à un accord sur le nucléaire iranien. Cette position est notable face aux messages contradictoires de l’administration américaine, oscillant entre des pressions économiques sévères sur l’Iran et un appel à des pourparlers de paix, toujours selon le rapport de nos confrères d’Anadolu.

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