Iran : Cinquième cycle de pourparlers nucléaires avec les États-Unis à Rome

Le cinquième cycle de discussions nucléaires entre l’Iran et les États-Unis s’est conclu vendredi à Rome. Selon Badr al-Boussaidi, chef de la diplomatie omanaise, ces pourparlers se sont terminés avec « quelques progrès mais non concluants ».
Téhéran et Washington ont commencé ces négociations le 12 avril, avec l’objectif de résoudre le différend sur le programme nucléaire iranien. Toutefois, l’enrichissement d’uranium continue de poser problème.
Oman a annoncé à 15H00 GMT la clôture de cette session après trois heures de discussions entre Abbas Araghchi, chef de la diplomatie iranienne, et Steve Witkoff, émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient. Les informations ont été relayées par l’agence Anadolu.
Le ministre omanais des Affaires étrangères, dans un message sur X, cité par Anadolu, a exprimé l’espoir de résoudre les questions pendantes dans les jours à venir, dans l’optique d’un « accord durable et honorable ».
Steve Witkoff a déclaré, un peu plus tôt, que les États-Unis ne toléreraient pas que l’Iran conserve même « un pour cent de capacité d’enrichissement ». De plus, Marco Rubio, chef de la diplomatie américaine, a affirmé que l’Iran ne devrait pas posséder une capacité d’enrichissement susceptible de le transformer en puissance nucléaire potentielle.
Abbas Araghchi a mis en garde contre les « désaccords fondamentaux » qui persistent avec les États-Unis. Il a averti que si les États-Unis empêchaient l’Iran d’enrichir de l’uranium, aucun accord ne pourrait être conclu.
Les pays occidentaux et Israël soupçonnent l’Iran de vouloir acquérir l’arme nucléaire, accusation que Téhéran dément.
L’industrie nucléaire iranienne emploie plus de 17 000 personnes, selon Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA). Il a également souligné que d’autres pays, tels que le Japon et la Corée du Sud, enrichissent de l’uranium sans posséder d’armes nucléaires.
La Maison Blanche a rapporté une conversation entre Donald Trump et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, concernant l’Iran. Parallèlement, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a noté que l’Iran enrichit actuellement de l’uranium à 60%, bien au-delà de la limite établie par l’accord de 2015.
Ce texte a été relu sur le site de nos confrères d’Anadolu.