Cinq jours après les inondations dévastatrices qui ont frappé le sud des États-Unis, le Texas est toujours en état de crise. Les recherches se poursuivent mardi 8 juillet dans des conditions difficiles, au milieu des décombres et de la boue, pour retrouver d’autres victimes. Le bilan s’élève à au moins 108 morts, dont 27 enfants, selon les derniers chiffres officiels.
Un bilan tragique qui continue de s’alourdir
Le comté de Kerr, le plus durement touché, déplore à lui seul 87 décès, dont 30 enfants. Parmi les victimes figurent des enfants et des moniteurs du camp de vacances chrétien pour filles de Camp Mystic, situé sur les rives du fleuve Guadalupe. Ce camp accueillait 750 personnes au moment du drame.
Les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent sans relâche, mobilisant des hélicoptères, des drones et des équipes cynophiles. Un précédent bilan faisait état de 104 morts, dont 28 enfants.
Des recherches difficiles et entravées
Le lieutenant-colonel Ben Baker, du corps des gardes-chasse du Texas, a qualifié le travail des secours de « périlleux, long et pénible ». 300 gardes-chasse participent aux recherches. L’afflux de curieux complique également les opérations, selon la police locale.
« Nos secours ont énormément de mal à accéder aux zones où ils doivent se rendre en raison du grand nombre de personnes qui encombrent nos routes », a déclaré Jonathan Lamb, de la police de Kerrville. Quelques jours plus tôt, le bilan faisait état de 50 morts et des dizaines d’enfants disparus.
Des interrogations sur le système d’alerte
Face aux questions sur d’éventuelles défaillances du système d’alerte, les autorités ont refusé de répondre pour le moment. « Nous comprenons que vous ayez beaucoup de questions », a assuré Ben Baker, promettant des réponses ultérieures. « Mais, pour l’instant, la priorité, c’est de ramener les gens chez eux ».
Si le centre de l’État n’est plus concerné par des alertes aux crues mardi, « des épisodes isolés de fortes précipitations sont possibles », selon les services météorologiques. Ces précipitations pourraient modifier les opérations de recherche, sans pour autant les interrompre.