Infrastructures universitaires: Abdourahmane Diouf répond aux critiques sur les « engagements non-respectés »

Suite à la fermeture de l’Université Assane Seck de Ziguinchor du fait des vives tensions, le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdou Rahmane Diouf, a clarifié les engagements pris concernant la réalisation des infrastructures.

« Nous savons tous que, pour construire des infrastructures, il ne suffit pas d’appuyer sur un bouton pour voir les immeubles sortir de terre », a déclaré d’emblée Abdou Rahmane Diouf ce vendredi face à la presse à l’UGB.

Selon le ministre, la rentrée universitaire de cette année se déroule de manière graduelle, avec une phase d’ouverture s’étalant d’octobre à mars. Les universités disposant d’infrastructures prêtes ont démarré en novembre, tandis que les autres suivront progressivement, en fonction de l’avancement des travaux.

« Avec lucidité, il a été décidé que, pour cette année de transition, la rentrée s’étalerait d’octobre à mars. Les universités qui disposent déjà d’infrastructures prêtes ont démarré en novembre. Les autres suivront progressivement, jusqu’au mois de mars, en fonction du niveau d’achèvement des travaux. Dès le départ, il a été convenu que cette ouverture serait graduelle, liée à l’état d’avancement des infrastructures », a-t-il expliqué.

Ainsi, il estime qu’il est injuste d’affirmer que le gouvernement n’a pas tenu ses engagements, car ceux-ci sont toujours en cours de réalisation.

« Lorsqu’on nous dit que nous avons pris des engagements, oui, mais nous sommes encore dans le processus de réalisation de ces engagements. En effet, les infrastructures doivent être libérées entre octobre et mars. Ainsi, il n’est pas juste de dire que nous n’avons pas respecté nos engagements, car nous sommes toujours dans les délais de mise en place des infrastructures nécessaires », a-t-il conclu.