Stabilisation universitaire: encore des obstacles malgré les efforts
Le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, s’est engagé à stabiliser l’année universitaire, face à un calendrier académique sénégalais dégradé depuis plusieurs années. Malgré la tenue d’un séminaire à Saly et l’adoption de sept mesures, dont l’inscription des bacheliers dès le 21 octobre, plusieurs défis demeurent.
Les perturbations liées aux grèves, l’insuffisance de budget et les problèmes de bourses menacent la stabilité souhaitée. L’université Assane Seck de Ziguinchor, par exemple, a été fermée suite à une grève des étudiants réclamant l’achèvement de chantiers initiés en 2015, l’ouverture d’un pavillon de 1 000 lits et d’un restaurant.
Dr Diouf a précisé que le respect du calendrier dépend de la disponibilité des infrastructures, la rentrée académique pour 2024 étant prévue entre octobre et mars. Lors d’un point de presse à Saint-Louis, il a reconnu que « toutes les conditions ne sont pas réunies » mais a encouragé à persévérer. Un programme d’urgence est également envisagé pour pallier le déficit d’infrastructures.
Le Conseil académique de Ziguinchor doit se réunir pour décider de la réouverture ou non de l’université, un enjeu crucial alors que « certains étudiants auront une année normale, d’autres non », indique le ministre. Malgré ces difficultés, le but reste de réussir la rentrée.