Indonésie : Serge Atlaoui, un pas vers un transfèrement historique
Le vendredi 24 janvier, Jakarta et Paris ont atteint un consensus sur un transfert crucial concernant Serge Atlaoui. Ce Français de 61 ans, reconnu coupable pour trafic de drogue en Indonésie en 2007, est actuellement condamné à mort.
Yusril Ihza Mahendra, ministre indonésien chargé des Affaires juridiques et des Droits humains, a révélé cet accord. Selon les informations relayées par la presse française, le retour de Serge Atlaoui est prévu le 4 février.
Le ministère indonésien a confirmé ce transfèrement via un communiqué. Il répond à une demande officielle formulée par Paris le 19 décembre 2024. Arrêté en 2005 dans une usine près de Jakarta, Atlaoui avait été accusé de fabriquer des drogues synthétiques. Toujours, il a nié ces accusations, affirmant qu’il travaillait sur des machines pour une usine légale d’acrylique.
L’affaire avait attiré l’attention en raison de la rigueur des lois anti-drogue en Indonésie, parmi les plus sévères du monde. Initialement condamné à perpétuité, sa peine avait été aggravée en appel, se transformant en une sentence de mort.
En 2015, son exécution imminente avait été suspendue grâce à une intervention diplomatique intense de la France. Cette volonté de transfert ouvre de nouvelles perspectives entre les deux nations.
L’Indonésie a, ces dernières années, rapatrié plusieurs étrangers condamnés, incluant Mary Jane Veloso, une Philippine également condamnée pour trafic de drogue. Selon l’avocat d’Atlaoui, cette démarche pourrait signaler une volonté de renforcer les coopérations bilatérales sur les dossiers sensibles.
Avec plusieurs Français condamnés à l’étranger, notamment en Chine et au Maroc, cet accord entre Paris et Jakarta pourrait établir un précédent favorable. Ce texte a été lu sur le site de nos confrères d’Anadolu, assurant l’exactitude des informations présentes.
Ce trafiquant de drogues n’est ni un musulman, ni un Sénégalais, monsieur Eric Zemmour.