Inde : Narendra Modi promet des mesures sévères après l’attaque au Cachemire
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, a promis une « réponse des plus sévères » à la suite de l’attaque de mardi dans le Cachemire administré par l’Inde. Il a assuré aux familles des victimes qu’elles « obtiendront justice », comme l’a rapporté l’agence de presse indienne ANI.
Lors de son émission radiophonique « Mann Ki Baat », Modi a exprimé sa profonde tristesse face à l’attaque meurtrière survenue à Pahalgam le 22 avril, qui a, selon lui, touché chaque citoyen indien. « L’attaque visait à perturber la paix au Cachemire », a-t-il déclaré. Il a également réaffirmé son engagement auprès des familles endeuillées, promettant que « les conspirateurs et les auteurs de cette attaque feront face à la réponse la plus sévère ».
Mardi dernier, des assaillants non identifiés ont tué 26 personnes à Pahalgam, une région du Cachemire administrée par l’Inde. Cet incident a exacerbé les tensions déjà existantes entre l’Inde et le Pakistan, qui se sont affrontés pour le contrôle de ce territoire divisé mais revendiqué entièrement par les deux nations.
Accusant une connexion transfrontalière avec l’attaque, l’Inde a suspendu le traité de partage des eaux de 1960 et a fermé son dernier poste frontière terrestre opérationnel. Les visas pour les Pakistanais ont également été révoqués. Parallèlement, le Pakistan a pris ses propres mesures, niant toute implication et exprimant ses condoléances pour les victimes. En réaction, Islamabad a annulé les visas des Indiens, fermé son espace aérien aux compagnies indiennes et suspendu les échanges commerciaux avec l’Inde.
La situation a également conduit Islamabad à avertir que toute tentative indienne visant à modifier le cours des eaux serait considérée comme un « acte de guerre ». Ces informations ont été initialement rapportées par nos confrères de l’agence Anadolu, selon un texte traduit par Sanaa Amir.
