Incendie à la Sonatel : Le gouvernement dénonce une ‘attaque terroriste’

Le ministère des Télécommunications du Sénégal a qualifié l’incendie sur les équipements de la Sonatel, survenu samedi dernier à Grand-Dakar, d’acte terroriste. Cette désignation intervient malgré le silence de la Sonatel qui n’a pas souhaité commenter l’incident.

Le ministre des Télécommunications, Me Moussa Bocar Thiam, a décrit l’incident comme un ‘acte terroriste’ qui a causé d’importants dégâts matériels. Il a condamné fermement ces actes et a assuré que les auteurs seront sévèrement réprimés, conformément à la loi. Il a, par ailleurs, rappelé que l’Etat a déployé sur le territoire national tous les moyens nécessaires pour garantir la sécurité des personnes et des biens.

Le ministre a également appelé la population à la vigilance, à l’alerte et à la dénonciation de tout comportement délictueux ou criminel suspect. Il a aussi invité les opérateurs de télécommunications à renforcer leur dispositif de veille pour la sécurisation de leurs installations techniques. Selon Me Thiam, l’objectif de cet acte était de semer le désordre et la panique au Sénégal, tout en affectant les services de base fournis aux populations.

Cet incident survient après une série d’attaques similaires. Deux personnes ont perdu la vie lors d’une attaque au cocktail Molotov sur un bus de transport en commun. Les cocktails Molotov sont devenus une arme de manifestation et avaient été utilisés contre des domiciles de certains responsables politiques et contre des Forces de défense et de sécurité. Il est également à noter que la Rts Kolda a été visée par une attaque au cocktail Molotov récemment.

Par ailleurs, la police a procédé à l’arrestation de 11 personnes accusées de préparer des actes terroristes dans le secteur de la Vdn. Les individus appréhendés logeaient dans un domicile à Sam Notaire. Ils sont suspectés d’avoir préparé des herses pour commettre des actes terroristes à Dakar, selon la Sûreté urbaine. À l’heure actuelle, ces individus restent en garde à vue pendant que la police poursuit ses investigations pour identifier d’éventuelles complicités.

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