Sa constitution de partie civile avait été annoncée en grande pompe, le 25 février dernier. Mais depuis hier, les chambres africaines extraordinaires (Cae) ont mis fin à l’ardeur de l’Etat tchadien, en déclarant irrecevable sa constitution en partie civile.
Dans son ordonnance datée du 21 mai, les Cae d’instruction confirment le ministère public qui, dans ses réquisitions, a soutenu que les statuts des Cae ne prévoient pas la possibilité pour un Etat de se constituer partie civile.
Il s ‘y ajoute que la compétence des Cae se limite aux infractions de génocide, de crimes contre l’humanité, tortures et crimes de guerre.