La situation est tendue à Conakry qui fait face à une journée de manifestation des Forces vives de Guinée, alliance des principaux partis politiques et des organisations de la société civiles.
La manifestation des Forces vives de Guinée a été interdite par les mairies des cinq communes qu’elles entendaient traverser pour rejoindre l’esplanade du Palais du Peuple .
Cette interdiction n’a cependant pas empêché des groupes de jeunes de se rassembler sur la route Le Prince, où se trouvent les quartiers traditionnellement frondeurs et contestataires de Conakry. Des heurts ont alors éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Ils se poursuivaient à la mi-journée à Bambeto, Cosa ou encore Cimenterie.
Les Forces vives de Guinée ont lancé cet appel à manifester après s’être retirées des négociations avec le gouvernement, menées depuis deux mois sous l’égide des religieux. Les FVG, qui réclament entre autres la libération des détenus politiques et l’ouverture d’un dialogue selon les conditions voulues par la Cédéao, estimaient que leurs revendications n’avaient pas été entendues.
Manifestation des forces vives contre la junte militaire au pouvoir en Guinée : des affrontements signalés dans plusieurs quartiers de la haute banlieue de Conakry pic.twitter.com/8dgpeJjZS6
— Mamadou Baïlo Keïta (@keitamamou22) May 10, 2023
Les troubles ont commencé avant l’entrée en vigueur du mot d’ordre. Mardi 9 mai au soir, déjà, des témoins signalaient des violences dans plusieurs quartiers.
Dans la journée de ce mercredi, les manifestants qui scandent des propos violents ont réussi par moment à faire reculer les forces de défense et de sécurité (FDS) avec des pierres. Une situation qui a obligé les FDS de se faire appuyer par des renforts.
Voilà Toutes les polices sont pareilles et ce de n’importe quel pays où régime.On se plaint seulement de sa propre police .