Le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, a annoncé dimanche 16 juin un nouveau bilan de 37 337 morts depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a plus de huit mois. Ce conflit, marqué par une escalade de violences sans précédent, a plongé la région dans une crise humanitaire profonde. Les pertes humaines et les destructions matérielles sont considérables, affectant gravement la vie quotidienne des habitants de Gaza.
Au moins 41 personnes ont été tuées au cours des dernières 24 heures, selon le communiqué du ministère. Cette nouvelle hausse du nombre de victimes illustre la violence continue et l’absence de cessez-le-feu durable entre les deux parties. En plus des pertes humaines, les infrastructures de Gaza sont gravement endommagées, exacerbant les conditions de vie déjà précaires pour la population civile, qui fait face à des pénuries de ressources essentielles et à des conditions de vie difficiles.
Depuis le 7 octobre, 85 299 personnes ont été blessées dans le territoire palestinien, ajoute le communiqué. Les hôpitaux et les centres de soins de Gaza, déjà sous pression avant le conflit, sont débordés par l’afflux massif de blessés. Les autorités locales et les organisations internationales tentent de fournir une assistance humanitaire, mais les besoins sont énormes et les ressources limitées. La communauté internationale appelle à un cessez-le-feu immédiat et à des négociations pour mettre fin à cette crise dévastatrice.