Grève de la faim au Camp pénal : des détenus réclament des améliorations

Depuis le début de la semaine, un groupe de détenus de la prison de Camp pénal s’est lancé dans une grève de la faim, refusant systématiquement les repas qui leur sont proposés trois fois par jour. Ces prisonniers, en grande majorité condamnés à de longues peine d’emprisonnement, dénoncent un traitement qu’ils qualifient d’« inhumain » et regrettent qu’aucune remise de peine ne leur a été accordée depuis deux ans.

Les grévistes expriment le souhait d’améliorations immédiates de leurs conditions de détention et réclament d’entamer des discussions directes avec le Juge d’application des peines. Ils rejettent tout dialogue avec le directeur de l’établissement pénitentiaire, estimant que celui-ci ne pourrait apporter les changements espérés.

En outre, les détenus insistent sur le fait que les grâces présidentielles sont accordées de façon rare et sont souvent réservées aux prisonniers proches de leur libération. Cette situation, expliquent-ils, empêche ceux qui purgent de longues peines de garder l’espoir d’une libération anticipée.

Ces informations ont été rapportées par nos confrères de Kawtef, soulignant l’urgence de la situation. Une fois encore, Kawtef met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les détenus de ce centre, appelant à une attention renouvelée de la part des autorités compétentes.