Gestion aéroportuaire : AIBD SA livre sa part de vérité…

Un article du journal Le Témoin a révélé l’acquisition de la société 2AS par la société AIBD SA pour environ 12 milliards Fcfa, mettant l’accent sur un « parfum de scandale » à l’aéroport de Dias. Mais dans un texte parvenu à la rédaction de Senego, la société AIBD SA a donné sa version des faits et démenti ces allégations.

Voici en intégralité les précisions de cette affaire

La cellule de communication de AiBD SA a apporté un droit de réponse suite à « un acharnement sans raison…

À la suite de récentes allégations diffamatoires véhiculées dans une certaine presse au sujet de la gestion de AIBD SA, il est important de rétablir les faits afin de clarifier et de rectifier le monceau d’informations erronées diffusées dans l’espace médiatique. Selon un communiqué transmis, il est mentionné que : « cet exercice est essentiel pour examiner les faits concrets dans une perspective équilibrée et transparente afin de ne pas se laisser distraire par ce tapage que souhaitent apparemment entretenir certains esprits ».

Une certaine presse barre à sa Une :« Aéronautique civile. Parfum de scandale dans le (sic) vente, pour 12 milliards, de 2AS à AIBD SA ! ». « Cet article, inutilement malveillant, n’est pas fidèle aux faits. Au terme de l’arrêté n°19419 du Ministre des Transports aériens et du Développement  des infrastructures aéroportuaires du Sénégal en date du 20 septembre 2017, la société AIBD Assistance Services SA (« 2AS ») s’est vu octroyer le droit exclusif, sous certaines conditions, d’exercer l’Activité d’assistance en escale sur l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. LAS SA, société en charge de la gestion de l’aéroport international Blaise Diagne (dont le capital social est détenu parla société  nationale AIBD SA et les sociétés turques LIMAK et SUMMA), détenait, depuis la constitution de 2AS, cinquante et un pour cent (51%) du capital social de ladite société. L’opération dont il est question dans l’article consacre le rachat par AIBD SA de 51% des actions détenues par LAS SA dans la société 2AS. Il faut rappeler que ce type de transaction est prévu dans le pacte d’actionnaires (art 5.1 transfert libre) de 2AS qui stipule que l’un des actionnaires peut vendre ses actions à une de ses filiales ou à ses propres actionnaires sans le consentement préalable des autres actionnaires », indique le document.

Avant de conclure : « AIBD SA, étant actionnaire de LAS SA, bénéficie directement de ce transfert libre. C’est ce qui fonde la légitimité de AIBD SA dans cet achat. A travers celui-ci, 2AS est devenue une société 100% sénégalaise détenue  à 76% par AIBD SA et 24% par AIR SENEGAL SA.  Cette opération stratégique pour les activités de transport aérien au Sénégal vise à la nationalisation de l’entreprise 2AS et à  l’amélioration de la satisfaction client à travers la mise en œuvre d’un ambitieux programme d’investissements en matériels de handling et de maintenance. Le processus d’acquisition de ces actions de LAS SA par AIBD SA a été initié depuis plusieurs mois dans le cadre de la stratégie du hub aérien conformément aux instructions de la plus haute Autorité étatique et sous la supervision et le contrôle de la tutelle ministérielle. Ces négociations ont abouti, le 21 mars 2024, à la signature de l’accord de cession de parts entre AIBD SA et LAS SA qui décline les modalités de paiement… »

3 COMMENTAIRES
  • Mbengue

    Les autorités aéroportuaires attendent la veille de nos élections pour accélérer la procédure d’achat qui ne relève aucunement d’une urgence.
    Les nouvelles autorités doivent impérativement auditer cette opération d’un montant de 12 milliards.
    Vu la situation politique,de telles opérations conclues in catimini cachent derrière un deal.

  • Hane

    Tous les semblants d’scandales soulevés ces derniers temps sont à l’image de cette dernière. C’est à dire des accusations sans aucun fondement dont l’auteur où les auteurs ne savent que dalle de ce qu’ils disent. De soient-disant journalistes qui ne prennent même pas la peine de vérifier leur information avant de la livrer au public. Des informations relayées par une certaine presse aussi nulle qu’irresponsable. Voilà campé le décor des « scandales » dont on tympanise ces derniers temps.

    • Elage

      Mais depuis 2017 on attend la veille des élections pour le formalisé nécessite une réflexion parce que en réalité rien n’était urgent

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