Un deuxième convoi d’aide humanitaire a atteint Gaza, dimanche dernier. Ce lot, arrivé suite à un premier envoi de camions transportant des denrées de première nécessité, est passé par le terminal de Rafah, l’unique accès à la bande de Gaza non contrôlé par Israël. Ce passage a été réalisé après l’accord obtenu par Joe Biden, lors de sa visite en Israël, il y a quelques jours.
L’aide humanitaire de l’ONU, composée d’eau, de nourriture et de matériel médical, a été acheminée dans le Sud de la bande de Gaza. Selon les autorités israéliennes, cette livraison s’inscrit dans le cadre de la réponse d’Israël à la demande du gouvernement américain de ne pas entraver l’arrivée des aides humanitaires en provenance d’Égypte.
L’armée israélienne, Tsahal, assure la surveillance du transfert des aides et précise qu’Israël ne laissera passer ces convois humanitaires que si ces aides ne parviennent pas aux mains du Hamas. Le Croissant-Rouge égyptien a confirmé que les camions ont été envoyés au terminal de Karm Abou Salem, qui relie l’Égypte, Gaza et Israël.
Les camions ont subi une inspection et une fouille de plus de trois heures avant d’être autorisés à entrer dans la bande de Gaza. A leur arrivée, ils ont déchargé leurs cargaisons dans les hangars de l’UNRWA, l’agence de l’ONU en charge des réfugiés palestiniens. Du carburant a également été acheminé, ce qui est essentiel pour le fonctionnement des hôpitaux de Gaza.
Après l’attaque sanglante menée par le Hamas sur son territoire, le 7 octobre, Israël a imposé un siège total à la bande de Gaza. Toutes les livraisons, en carburant comme en denrées de première nécessité, se font en coordination avec les autorités égyptiennes, avec l’accord de l’État hébreu. Plus de deux semaines après l’attaque, l’armée israélienne continue de pilonner la bande de Gaza, faisant de nombreux morts et blessés.