Le photojournaliste italien, Alessio Romenzi Bucciarelli, lauréat du concours international de photojournalisme « Istanbul Photo Awards 2025 » organisé par l’agence Anadolu, a souligné l’importance de documenter les événements tragiques à Gaza. Lors d’une exposition à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine, commémorant le 30e anniversaire du génocide de Srebrenica, il a insisté sur la nécessité de témoigner des atrocités contemporaines.
L’importance du témoignage face à l’histoire
Bucciarelli a établi un parallèle entre le génocide de Srebrenica et la situation actuelle à Gaza, insistant sur l’urgence d’agir. Il a déclaré : « Dans 30 ans, on nous demandera aussi pourquoi nous n’avons pas pu arrêter Israël à Gaza, où plus de 17 000 enfants ont été tués ». L’exposition, qui se tient au bâtiment Vijecnica, un lieu symbolique également touché par la guerre en Bosnie-Herzégovine, présente les photographies de Bucciarelli prises en Palestine et au Liban, sous le titre « Terres occupées ».
Les défis du journalisme contemporain
Le photojournaliste a également évoqué les difficultés du journalisme à l’ère de l’intelligence artificielle, des fausses informations et de la propagande. Il a affirmé que « le journalisme est aujourd’hui plus important que jamais » et que des expositions comme celle-ci permettent une communication directe avec le public. Il a salué l’importance des concours internationaux comme l’« Istanbul Photo Awards » pour diffuser ces témoignages à travers le monde. L’exposition « Terres occupées » est accessible au public jusqu’au 14 juillet.
Un prix prestigieux pour un témoignage poignant
Bucciarelli a remporté la troisième place dans la catégorie « Vie quotidienne en série » des « Istanbul Photo Awards 2025 ». Ce concours, organisé par l’agence Anadolu, a rassemblé cette année environ 22 000 images du monde entier, témoignant d’événements majeurs tels que les attaques israéliennes à Gaza, les inondations en Afrique de l’Est et l’éruption volcanique en Islande.
Pourquoi dans trente ans