Yahya Jammeh a rappelé le 27 décembre son ambassadeur à Dakar, Momodou E. Njie, lequel l’avait publiquement appelé à transmettre le pouvoir pacifiquement à Adama Barrow, renseigne JeuneAfrique.
Dans une note officielle envoyée aux chancelleries étrangères et aux institutions internationales à Dakar, datée du 4 janvier, l’ambassade de Gambie au Sénégal annonce que son ambassadeur, Momodou E. Njie, a été rappelé le 27 décembre « par son gouvernement ». Le document ajoute que la direction de l’ambassade est désormais assurée par son premier secrétaire.
Aucune explication officielle à ce geste n’a été fournie. Mais tout laisse à penser que Momodou E. Njie, arrivé seulement en août dernier à Dakar, paie sa prise de position en faveur d’une passation de pouvoir pacifique entre Yahya Jammeh et Adama Barrow, le vainqueur de l’élection présidentielle du 1er décembre.
Après le volte-face de Jammeh sur les résultats de ce scrutin historique, Momodou E. Njie et dix ambassadeurs de la Gambie à l’étranger – dont ceux à Pékin, Bruxelles, Addis-Abeba, ou encore New-York – avaient signé le 18 décembre une lettre publique demandant au maître de Banjul de se plier sans heurts au verdict des urnes.
« Nous, les ambassadeurs de la Gambie, vous exhortons à accepter le choix du peuple gambien et à faciliter un transfert pacifique du pouvoir au président élu, M. Adama Barrow », pouvait-on notamment lire dans ce document.
Ce texte commun remarqué faisait suite à la prise de position similaire de Sheikh Omar Faye, ambassadeur de Gambie aux États-Unis qui, dans une lettre postée le 13 décembre sur sa page Facebook, demandait aussi à Jammeh de concéder sa défaite et reconnaissait Adama Barrow comme le nouveau président de son pays. Il avait été limogé six (6) jours plus tard.
Alors que plusieurs de ses autres collègues signataires ont connu le même sort ces derniers jours, comme l’ambassadeur de Gambie à Bruxelles, Momodou E. Njie a visiblement lui aussi fini par payer sa prise de position contre Jammeh, qui ne semble toujours pas prêt à lâcher le pouvoir à quelques jours de la fin officielle de son mandat, le 18 janvier.
chers messieurs il faut faire preuve de rflexion,hier on a diabolis Khadafi rien que pour le tuer et dstabiliser son peuple.aujourd’hui a qui le tour.
Monsieur Franck, je partage pleinement votre analyse. Est ce que jusqu’à présent, le Président de la Commission électorale qui avait reconnu qu’il y a erreur de compilation qui a fait passer l’écart de 60 000 voix à 19 000 voix, a t’il évoqué avoir subi de pression avant de faire ce volte face ? Qu’est ce qui prouve que cet écart est fiable ? N’est il pas mieux de reprendre le recomptage des voix ou carrément l’organisation d’une nouvelle élection ? La haine de Yaya Djammeh doit il conduire à cet aveuglement sans nom ? Ceux qui incriminent Djammeh et le traitent de tous les noms, ont peut être leur raison mais jusqu’à preuve de contraire, Djammeh n’est pas encore en faute. Admettons qu’ayant bel et bien reconnu initialement, l’écart lui soit favorable, le perdant accepterait il gouverner dans ces conditions ? Quand l’injustice vous est imposée, la lutte est un devoir. Quel qu’en soit ce qui adviendra, Djammeh aurait défendu une cause juste. Autrement fit, révisions ensemble ce concept de démocratie.
Mr franck vous avez raison, mais en Europe ou en Amérique les chefs ne font jamais volte face comme l’a fait yaya
j’aimerais savoir si un candidat à une élection qui ayant reconnu sa défaite se rend par la suite compte qu’il y’a eu des fraudes ou des erreurs pouvant entacher la crédibilité du scrutin, et qui se trouve encore dans le délai légal lui permettant de saisir les juridictions compétentes n’a pas le droit de le faire? deuxièmement, la reprise d’une élection n’est -elle pas moins couteuse que la guerre comme solution? troisièmement; si on rend crédible une élection d’un État souverain au point de vouloir défendre un résultat au péril de la vie d’êtres humains peu importe le camp, ne doit-on pas faire confiance aux institutions de ce pays? en Europe et en Amérique on règle les contentieux électoraux par la voie des urnes ou du recomptage des voix, pourquoi pas en Afrique? pourquoi toujours la guerre? M.Yahya n’a t-il pas le droit de contester le résultat final?
m franck jre vois en votre commentaire un esprit vraiement eclaire.je ne vois pas pourquoi certain ne peuvent pas comprendre cette situation qui pourtant est prevue dans toute election
je demande Yaya Diamme de quitter le pouvoir avant qu’il ne soit tard
Yahya is a big fool,je me demande si il sai se ki c pass avc Gbagbo ou Taylor.mai bou he’s not even a Gambia so how can he love that tiny country ?