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Gambie-élection présidentielle: "Si Yahya Jammeh gagne, c'est parce qu'il a volé"

Plus que cinq (5) jours (vote le 1er décembre 2016) et l’on saura si son Excellence Sheikh Professor Alhaji Doctor Yahya A.J.J Jammeh Babili Mansa (ouf) aura son cinquième mandat. Ou si la Coalition 2016, dirigée par le milliardaire Adama Barrow boutera le régime en place depuis 1994 out.

« Si Yahya Jammeh gagne, c’est parcequ’il aura volé, comme il a l’habitude de le faire. Si la Coalition 2016 ne remporte pas les élections, c’est que les Gambiens sont des hypocrites, une chose que je ne crois pas », révèle ce citoyen Gambien qui a accepté de s’adresser à l’envoyé spécial de Senego, non sans prendre plusieurs précautions. On s’est réfugiés dans un garage de mécaniciens, à l’abri des oreilles indiscrètes.

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Ce dernier de lister les erreurs commises par Yahya Jammeh durant la campagne électorale présidentielle, avec des déclarations maladroites. « Il s’est mis à dos des communautés fortes comme les Soceh et les Peulhs en les insultant et en les humiliant. Il n’a pas hésité à invectiver un Imam Soceh après que ce dernier a prié pour lui en lui disant qu’il a prié pour lui, mais au fond, il sent une certaine haine que lui voue l’Imam », poursuit notre interlocuteur, pressé d’arriver au 1er décembre prochain.

« Vous avez constaté de vous-même, la population n’aime plus Yahya Jammeh. ceux qui sont avec lui ne sont pas en paix car ils peuvent être tués s’ils le lâchent en cours de route. Ils sont avec lui, malgré eux. leurs familles sont menacées. Les Directeurs Généraux et des Responsables qu’il a nommés vivent la peur au ventre. S’il doit passer dans des endroits pour les besoins de la Campagne, gare à ceux qui ne mobilisent pas. La punition la plus douce est la radiation car il peut décider de leur vie comme s’il doit éternuer. Ce qui se passe en Gambie est vraiment terrible. Ces derniers sont obligées d’imposer à leurs familles des tortures, scandant le nom de Yahya Jammeh durant 6h d’horloge, sans boire ni manger », déroule ce Gambien, ingénieur de son état. Ses craintes vont vers le tripatouillage imposé par Yahya Jammeh sur les élections.

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« Il n’ y a plus de deuxième tour en Gambie, s’il te devance d’une voix, c’est fini, il est Président. Dans tous les pays du monde, le deuxième tour est inévitable si les candidats n’obtiennent pas 50% au premier tour », s’indigne-t-il.

Envoyé Spécial O.S.NDAO

 

 

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