Au lendemain de la réélection d’Ali Bongo au Gabon, les tensions restent très vives à Libreville, la capitale du pays. L’opposant Jean Ping a affirmé que son QG avait été pris d’assaut par les militaires et que deux personnes avaient été tuées.
« Vers 1h du matin, mon QG a été bombardé par hélicoptères, et cerné au sol par des troupes de la garde présidentielle, de la police et des mercenaires », a déclaré Jean Ping à France 24. « Nous enregistrons deux morts et plusieurs blessés ».
« Nous avons eu au sol des gens qui ont pénétré dans les locaux, qui ont tué, cassé, tout cassé, et qui ont lancé des bombes lacrymogènes à l’intérieur du bâtiment », a-t-il ajouté.