France : Réduction des dépenses de santé à hauteur de 1,7 milliard d’euros en 2025

Le gouvernement français projette de réaliser une économie de 1,7 milliard d’euros dans le secteur de la santé d’ici 2025. Cette annonce a été faite mercredi par Catherine Vautrin, ministre en charge de la santé. Elle a été entendue à l’Assemblée Nationale sur le sujet du dépassement des comptes de la sécurité sociale, selon Anadolu.

La stratégie de réduction des dépenses du gouvernement repose sur deux principaux axes. Une première réserve de 700 millions d’euros sera mobilisée pour les dépenses liées à l’hôpital et au médico-social. De plus, une économie de 500 millions d’euros sera réalisée sur les médicaments. « Comme la loi le prévoit, la caisse nationale d’assurance maladie nous a transmis ses recommandations », a déclaré la ministre. Bien que l’alerte initiale portait sur 1,3 milliard d’euros, l’objectif est d’atteindre 1,7 milliard d’euros d’économies.

Catherine Vautrin a également évoqué des mesures symboliques. Parmi elles, la restriction des délivrances de pansements à une durée de sept jours, renouvelable selon les besoins des patients. En outre, si un patient refuse un transport sanitaire partagé, il devra avancer les frais de transport si son état de santé le permet. Pour « lutter contre la fraude », la ministre a souligné que la présentation de la carte vitale en pharmacie serait dorénavant systématique pour bénéficier du tiers-payant.

Un autre point crucial est la réforme du modèle de tarification du transport sanitaire, qui, bien que contestée, notamment par les taxis, sera appliquée. Ces mesures surviennent alors que l’Assurance maladie a récemment publié son rapport annuel pour 2026. Ce dernier met en garde contre un déficit actuel de 16 milliards d’euros, qui pourrait atteindre 40 milliards d’euros d’ici 2030. Des solutions comme la diminution de la durée de certains arrêts maladie ou la réduction du montant des indemnités journalières sont envisagées par l’institution. Ces informations ont été relayées après lecture sur le site de nos confrères d’Anadolu.

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