Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noaël Barrot, a rejeté jeudi les accusations israéliennes concernant un prétendu soutien de la France à l’« antisémitisme ou au Hamas ». Cette déclaration intervient au moment où la France réitère son engagement en faveur de la sécurité d’Israël.
Sur son compte sur la plateforme « X », Jean-Noaël Barrot a exprimé que « la France est indéfectiblement attachée à la sécurité d’Israël et en a déjà fait la preuve par les actes ». Il a aussi souligné la détermination de la France à lutter contre l’antisémitisme partout.
Jean-Noaël Barrot a précisé que la France souhaite que le Hamas soit désarmé et qu’il soit exclu du futur politique de Gaza. Il a critiqué les accusations d’encouragement à l’antisémitisme ou au Hamas visant ceux qui soutiennent la solution à deux États, qualifiant ces propos d’« absurdes et calomnieux ».
Plus tôt, Christophe Lemoine, porte-parole du Quai d’Orsay, a rejeté les propos du ministre israélien des Affaires étrangères, Gidéon Saar, sur une incitation à la haine par certains pays européens, dont la France. Lors d’un point de presse, Lemoine a déclaré que ces accusations étaient « parfaitement outrancières et injustifiées ».
Il a réaffirmé que « la France a condamné, la France condamne et la France continuera à condamner toujours et sans ambiguïté tout acte antisémite ». Ces déclarations ont été rapportées par Anadolu, nos confrères qui ont couvert cet événement de près.
