France : Maintien de la réforme des transports sanitaires malgré la contestation
Le gouvernement français persiste dans sa volonté de mettre en œuvre la réforme de la tarification des transports sanitaires, malgré une forte opposition des chauffeurs de taxi conventionnés. Cette réforme, dont l’objectif est d’économiser entre 100 et 150 millions d’euros sur les 6,3 milliards de dépenses actuelles, reste inchangée.
Sophie Primas, porte-parole du gouvernement, a affirmé sur BFMTV/RMC que le gouvernement « ne va pas faire machine arrière ». Elle a précisé que « ce sont 2 % d’économies qui seront faites sur l’efficacité, pas sur le service aux malades ».
Cette annonce survient alors que l’intersyndicale des taxis mène une mobilisation depuis lundi contre le modèle de financement proposé par l’Assurance maladie. Ce modèle, perçu comme menaçant pour l’activité des chauffeurs en zones rurales, pourrait diminuer considérablement leur chiffre d’affaires.
Dans une lettre au Premier ministre François Bayrou, les fédérations de taxis ont exprimé leur inquiétude concernant « le désarroi dans les zones moins denses » et mentionné des entreprises « souvent endettées » qui pourraient voir leurs revenus chuter.
Thomas Fatôme, directeur général de l’Assurance maladie, a défendu cette réforme dans le Parisien, affirmant que « la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle » grâce à une meilleure gestion des trajets.
La situation est particulièrement tendue en Île-de-France, avec des affrontements rapportés entre taxis et chauffeurs VTC, ces derniers étant accusés de marauder illégalement. Laureline Seryeis, directrice générale d’Uber France, a qualifié de « milices » les taxis poursuivant les VTC. Sophie Primas a condamné ces pratiques en soulignant que « ce n’est pas acceptable, on est dans un pays de droit ».
Nous avons lu ces informations sur le site de nos confrères de l’Agence Anadolu, où l’auteur Ümit Dönmez les a rapportées.
